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La Santé publique s’inquiète avec 19 éclosions de la COVID-19 actives au Bas-Saint-Laurent

Le Dr Sylvain Leduc se dit inquiet. (Photo capture d’écran Alexandre D’Astous)

Le directeur régional de la Santé publique, le Dr Sylvain Leduc, se dit inquiet de la situation actuelle de la pandémie de la COVID-19 au Bas-Saint-Laurent alors que 19 éclosions sont présentement actives sur le territoire, un record depuis le début de la pandémie.

« On marche sur une ligne très mince présentement avec des éclosions dans des milieux de soins, dans des écoles, dans des lieux de travail, dans des services de garde. Ces éclosions sont principalement liées à des activités sociales. Je rappelle qu’en zone orange, les rassemblements sont limités à six personnes de deux foyers différents. L’objectif est de rester en zone orange, mais on a besoin des efforts de tous et chacun. Avec une vingtaine de cas par jour, on se rapproche dangereusement d’un des critères pour tomber en zone rouge. Nous sommes présentement à un Carrefour et la suite va dépendre des agissements de chacun. Je suis inquiet du nombre de partys et je suis inquiet pour la fin de semaine qui s’amorce alors qu’on prévoit une hausse de l’achalandage dans les centres commerciaux. Si vous voyez qu’il y a trop de monde, n’y allez pas et retournez à un autre moment », déclare le Dr Leduc.

Conserver nos acquis

Le Dr Leduc rappelle que le Bas-Saint-Laurent fait partie des rares régions au Québec à avoir accès aux restaurants, bars et salles de gyms. « Les comportements déviants et délinquants menacent ces privilèges. C’est pourquoi nous tenons ce point de presse ce matin pour demander la collaboration de tous », dit-il.

Plus de cas à venir samedi

Le Dr Leduc précise que des cas diagnostiqués jeudi après 16 h s’ajouteront aux 20 cas confirmés ce vendredi et seront inclus dans le bilan de samedi. Ce qui inquiète également la santé publique, c’est qu’il y a actuellement de la transmission communautaire à Rimouski. « Des gens testés positifs ne sont pas en mesure de nous dire où ils l’ont attrapé, mais ils ont une vie sociale assez active. Je rappelle que nous sommes en situation d’urgence sanitaire et que ce n’est pas le temps de relâcher les mesures ».

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