Renouvellement forcé pour le Cégep de Rimouski
Le bonheur des uns fait le malheur des autres, dit l’adage. En l’occurrence, l’élection de Stéphane Bergeron à titre de député fédéral de Montarville pour le Bloc québécois, le 21 octobre, oblige le Cégep de Rimouski à remettre en branle le processus pour pourvoir son poste de secrétaire général. M. Bergeron l’occupait depuis presque un an.
Le directeur général du collège, François Dornier, s’attend à ce que la démarche s’étire au moins jusqu’au printemps 2020 avant de trouver un successeur à M. Bergeron. Il faut compter deux à trois mois à partir de l’affichage de l’emploi pour aboutir à une embauche.
Cette période de l’année n’étant pas propice au recrutement de cadres supérieurs, M. Dornier assumera certaines des fonctions dévolues normalement au secrétaire général, dont la supervision des activités du conseil d’administration. Cependant, le cégep devra mettre sur la glace la révision prévue de certaines de ses politiques pour s’adapter à la réalité actuelle, par exemple une mise à jour de la procédure en cas de harcèlement
Étant donné les règles qui régissent les conditions de travail des cadres supérieurs des collèges, le directeur général du Cégep de Rimouski, François Dornier, n’écarte pas un retour de Stéphane Bergeron en ses murs.
Le secrétaire général d’un collège agit à titre de premier conseiller légal de l’établissement. Il doit donc veiller au respect des lois, règlements et diverses politiques du cégep. Stéphane Bergeron devait être le premier à remplir cette responsabilité à temps plein à Rimouski, puisque auparavant, un autre cadre de l’établissement cumulait cette fonction, en plus de la sienne. L’alourdissement de la tâche en raison d’une reddition de comptes plus stricte de la part du gouvernement justifiait la création d’un poste de secrétaire général à temps plein.