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Nouvelle de 18 h

Nos services techniques sont « sur la coche »

Gros travaux Ville
Des travaux de voirie majeurs font partie des différents projets, notamment pour l’approvisionnement en eau. (Photo: courtoisie Ville de Rimouski)

L’équipe d’une trentaine d’ingénieurs et techniciens affectée à la préparation des gros travaux ne chôme pas, à la Ville de Rimouski.

Pour les infrastructures municipales comme pour les projets sportifs, ces gens conçoivent, dessinent, organisent et estiment les détails et les coûts des projets à venir à court terme. Ils travaillent en amont afin que les projets soient bien prêts pour être sur la ligne de départ, quand les programmes de subventions provinciaux et fédéraux s’ouvrent aux demandes de propositions. Un ancien candidat à la mairie s’est déjà déclaré impressionné par la qualité du personnel et de la haute fonction publique rimouskoise, auprès de l’auteur de ces lignes. Un autre observateur politique nous a vanté l’efficacité des services techniques.

Métal du Golfe_VF

Le journal le soir est donc allé rencontrer le chef de division, renouvellement des infrastructures, de la Ville de Rimouski, Pierre-Luc Deschênes, qui a été fort occupé ces derniers temps, notamment pour les conduites d’aqueduc.

Vite vite vite…

Rapides, nos services techniques? Plutôt, oui! La subvention de 5,3 M $ annoncée récemment par Québec pour trois villes de la région comprenait une enveloppe de 2 M $ pour de tels travaux d’installation de conduites pour Rimouski. On aurait pu penser que la réalisation des projets allait suivre cette annonce, mais non! « J’imagine que vous planchez présentement sur ce projet ? » demande le journal le soir à M. Deschênes. Réponse : « ils sont déjà faits ces travaux ! » Pardon? « Ils ont été réalisés l’été dernier sur les rues Hudon, Saint-Joseph et Saint-Hubert », précise monsieur Deschênes.

« On ne joue pas aux devinettes en lançant un projet sans être certain d’avoir les subventions. C’est simplement que les programmes sont normés et que nous savons fort bien que nous répondrons à ces normes. Les annonces politiques viennent souvent après. Ce sont des travaux qui coûtent très cher. Partout au Québec, les corporations municipales doivent renouveler leurs conduites, parce que leurs infrastructures sont vieilissantes et qu’elles veulent les remplacer. Pour avoir un renouvellement périodique, on reste à l’affût des programmes d’aide », rappelle monsieur Deschênes.

« On tente de faire en sorte que nos secteurs prioritaires soient prêts, pour l’aspect plan et devis. On va en amont pour ce qui est des mandats préalables, par exemple les études géotechniques, les relevés topographiques, etc. On prend de l’avance dans ces secteurs pour donner ensuite les mandats pour les plans. Alors, quand on apprend qu’il y a des programmes disponibles, on soumet tout de suite nos demandes. On travaille comme ça depuis cinq ou six ans. On ne perdra certainement pas de temps sur un dossier dont la réalisation est incertaine », ajoute-t-il.

Compréhensifs

Les citoyens sont en général très compréhensifs par rapport aux inconvénients causés par les travaux, selon Pierre-Luc Deschênes. L’information ne manque pas. Chaque fois qu’une centaine d’adresses sont concernées par un projet d’infrastructures, les occupants sont rencontrés ou on a communiqué avec eux. On peut aussi en apprendre davantage en allant voir la section « Info-Travaux », du site Internet de la Ville, ou sa page Facebook. Les citoyens sont invités à profiter de ces services. La question la plus fréquente porte sur la durée des travaux.

« Les gens comprennent la nécessité des travaux, la plupart du temps. Nous essayons autant que possible d’accompagner les citoyens. Il y a aussi les assemblées publiques de consultation, qui se tiennent en compagnie de l’entrepreneur sous-traitant. Quand il y a un réaménagement de voirie important, par exemple pour les infrastructures de pavage, de trottoir, ou d’asphaltage de rues, quand il y a de grosses modifications, nous allons généralement aller consulter les gens, leur parler des projets majeurs », affirme Pierre-Luc Deschênes.

Pierre-Luc Deschênes (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)
Pierre-Luc Deschênes (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)
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