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Savoir se battre, au propre comme au figuré

Il y a 15 ans, Sylvain D’Astous subissait un grave accident
Sylvain D’Astous, second à partir de la droite sur la photo, en compagnie de ses coéquipiers Jean-François Verreault, Yann Cauvier, Réal Gagnon, Étienne Forget et Bernard Ouellet. (Photo: courtoisie)

Un homme de Saint-Fabien ayant subi un grave accident de moto il y a 15 ans, doit une partie de son rétablissement à la pratique des arts martiaux.

Le frère de deux personnalités bien connues dans cette municipalité pour leur implication sociale, Yves et Gérald D’Astous, a justement pu compter sur sa famille après cet accident survenu le 5 septembre 2004, à la suite duquel on doutait même de ses capacités de recommencer à marcher. Il a subi un traumatisme cérébro-crânien.

« Avant l’accident, j’étais déjà 2e dan. J’ai donc décidé de reprendre le karaté après mon accident et pour poursuivre ma réhabilitation et je suis maintenant un karatéka de catégorie ceinture noire 3e Dan de l’école Kyokushin (Dojo de Sainte-Odile). Je travaille pour atteindre le 4e dan », précise-t-il.

C’est à l’école qu’il a découvert les arts martiaux, et il a persévéré grâce à nul autre que le professeur d’éducation physique bien connu Omer Marquis, qui a créé plusieurs clubs à Rimouski.

« J’ai commencé les arts martiaux à l’école, en secondaire 3,4 et 5, et j’ai pratiqué le jiu-jitsu avec Omer Marquis, à partir du mois de septembre 1987. J’ai abordé le karaté en 1989 avec Sempai Denis Berube de Saint-Fabien », rappelle-t-il.

« Après une pause au Cégep, j’ai effectué un retour au karaté en 1994. J’ai obtenu ma graduation de 1re Dan en 1998 et ma 2e Dan au mois de mai 2004. Lors de mon accident de motocyclette, j’ai subi un traumatisme cérébro-crânien sévère. J’ai décidé de recommencer le karaté pendant l’hiver 2006 », explique aussi Sylvain, qui a également repris la pratique de la moto.

Changer la perspective

De retour d’une compétition à Berthierville où il concourait dans la catégorie des katas, Sylvain n’a pas remporté de médaille mais sa réaction en dit long sur la façon dont un accident grave peut changer la perspective d’un sportif.

« Je ne me suis pas classé pour les finales, mais ce n’est pas vraiment grave. Ce que je remarque, c’est qu’on est toujours gagnant de participer à une compétition de karaté, peu importe les résultats. L’important est de gagner en confiance et en expérience et de se faire des amis. »

Sylvain est aussi qualifié pour agir comme officiel lors de ces compétitions.

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