Les Agents de la faune pourront appliquer la Loi sur les armes dès ce 1er décembre
Les Agents de protection de la faune auront des pouvoirs semblables à ceux des policiers, et dès ce 1er décembre 2019, ils pourront effectuer des vérifications et appliquer la Loi sur l’immatriculation des armes à feu (LIAF).
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parc (MFFPQ), ajoute, dans un communiqué de presse, que la proximité des Agents de protection de la faune avec les chasseurs en forêt, font d’eux des relayeurs d’information importants. « Dès ce 1erdécembre, les agents répartis sur le territoire québécois vont intégrer l’application de la Loi à leurs activités habituelles d’enquête. Ils continueront également d’assurer la conformité et la pérennité des activités fauniques ainsi que la protection de la biodiversité en contrant le braconnage », indique le MFFPQ.
40% des armes immatriculées
Or, selon le promoteur du Salon des Armes et du Militaria, qui se tient ce dimanche à Trois-Rivières, Jean Forest, membre de l’Association des Collectionneurs d’Armes du Bas-Canada, et en son nom personnel, seulement 40% des armes longues ou d’épaules seraient immatriculées. Quelque 900 000 armes de chasseurs auraient été inscrites au registre québécois des armes à feu. « Ça montre à quel point ce registre est encore mal accueilli », a dit Jean Forest en entrevue à « Rendez-Vous Nature ». Comme bien des chasseurs, amateurs et collectionneurs d’armes, il a dû se soumette à l’immatriculation de ses armes. Il a fourni 46 pages de renseignements pour immatriculer les quelque 100 armes de sa collection. Les 1,6 million d’armes estimées en 2012, selon l’ancien Registre fédéral des armes, seraient en réalité d’aujourd’hui à plus de 2,5 millions d’armes.
Pour aucune considération
Aussi en entrevue à « Rendez-Vous Nature » en septembre dernier, le président du Syndicat des Agents de protection de la Faune du Québec, Martin Perreault, avait indiqué que tant et aussi longtemps que les demandes d’enregistrement des armes à feu n’auront pas toutes été traitées; on en comptait alors entre 150 000 à 160 000, par le Service d’Immatriculation des Armes à Feu (SIAF), et tant que le système d’enregistrement, dans son entièreté, n’aura pas été bien rodé, que « Pour aucune considération, les agents n’émettront aucune amende en lien avec le Registre », devait trancher le #1 des Agents de protection de la faune au Québec. À suivre.