Resserrement de la surveillance du stationnement au CHRR
Le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent surveillera davantage l’utilisation du stationnement du Centre hospitalier régional de Rimouski, particulièrement les cases réservées aux personnes handicapées.
Faisant des démarches à ce sujet depuis plus d’un an, un usager atteint de sclérose en plaques rapporte même que des chauffeurs de ces véhicules demeurent assis à l’intérieur, privant les gens qui en ont besoin de stationnements bleus. Le CISSS enverra cette semaine un message aux compagnies de transport adapté qui reconduisent des bénéficiaires à l’hôpital. Selon l’usager, certains conducteurs se stationnent dans les espaces pour les personnes handicapées, plutôt que de laisser descendre leur passager et laisser ces endroits libres.
Conseillère pour les relations avec les médias, Ariane Doucet-Michaud ajoute que dès cet avertissement livré, les agents du CHRR veilleront à ce que ce comportement soit pleinement justifié et ils pourront user de coercition envers les récalcitrants. Ainsi, si le conducteur du transport adapté accompagne une personne handicapé à l’intérieur de l’hôpital, il pourra laisser son véhicule dans un espace réservé. Cependant, ceux qui demeureront assis au volant, sur un espace bleu, devront quitter cette place pour la laisser aux gens à mobilité réduite. La porte-parole admet qu’il aura fallu du temps pour émettre cette consigne, mais que l’établissement tenait d’abord à réfléchir à toute la question du stationnement de l’hôpital avant d’aller plus loin.
Mme Doucet-Michaud explique que le CISSS réaménagera les abords du CHRR le printemps prochain, sur la rue Sainte-Marie, pour y accueillir les véhicules de plus de 5,5 mètres de longueur. En attendant, ils n’auront pas d’autre choix que d’utiliser les stationnements bleus existants. De plus, l’arrivée prochaine du pavillon de la faculté de médecine aura des impacts sur le stationnement en général. Cette réflexion s’effectue alors que le CHRR devra s’assurer que des automobilistes n’utiliseront pas indûment son stationnement, avec la gratuité de deux heures décrétée récemment par le gouvernement Legault.