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Le coureur des bois Bernard Dubé partage sa passion par l’écriture !

Le chasseur, pêcheur, trappeur et auteur, Bernard Dubé, compte un demi-siècle d’aventures dans la sauvagerie québécoise. À l’âge de 70 ans, il nourrit toujours sa passion pour le trappage comme en fait foi la récolte récente de ce coyote albinos. L’albinisme est extrêmement rare chez les coyotes. (Photo courtoisie Bernard Dubé)

Le plus convaincu et convainquant des trappeurs québécois, récipiendaire de plusieurs distinctions nationales, Bernard Dubé, de New Richmond, dans la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie, partage de plus en plus sa passion pour la forêt et la faune à travers l’écriture.

Après 50 années d’aventures dans la sauvagerie québécoise, comme chasseur, pêcheur et trappeur, Bernard Dubé a déjà publié trois ouvrages. D’abord « La Récolte » ; traduit en anglais « The Harvest », un livre grand format de 105 recettes de gibier à plumes, à poils et à fourrure, concoctées et dégustées en forêt, qui lui a mérité une Mention honorable au concours « Les Saveurs du Canada 2015 ».

Puis, fort de ce succès, il a récidivé en publiant « Passions et Aventures », un volume de format standard, contenant 150 récits répartis sur 380 pages.  « À partir de mon jeune âge, j’ai chassé, pêché et trappé. Je raconte des anecdotes qui sont reliées à ces activités sur plus d’un demi-siècle. Ces récits représentent mes passions qui sont multiples et qui me conduisent vers de toutes sortes d’aventures », commente Bernard Dubé.

Et l’homme de 70 ans vient d’éditer son 3e ouvrage intitulé : « Coureur des bois, d’hier à aujourd’hui », qui couvre une époque de 1858 à 2019, et qui aurait pu se titrer : « Coureur des bois, d’hier à demain ». Ce recueil lui permet de partager sa vie de trappeur, de contribuer au développement de cette activité ancestrale et d’assurer une relève essentielle à l’équilibre de nos animaux à fourrure.

8 000 trappeurs au Québec

L’époque des coureurs des bois est peut-être révolue, mais on compte 8 000 trappeurs au Québec, 7 000 en Ontario, et 20 000 à travers le pays. Les québécois piègent annuellement quelque 200 000 animaux à fourrure avec des exportations québécoises de peaux de fourrure de 160 M$.

Il est étonnant de constater à quel point le castor prend encore de la place dans la sauvagerie québécoise, en minant les chemins forestiers et en causant des casses-tête aux gestionnaires de territoires fauniques. Le castor a été l’animal le plus trappé depuis la création de la compagnie de la Baie d’Hudson pour la traite des fourrures en 1670, et il n’a jamais été aussi abondant que maintenant. Le trappage contribue à maintenir l’équilibre des animaux à fourrure.

Si l’écriture occupe maintenant beaucoup de place chez celui qui se définit comme un « trappeur des temps modernes », Bernard Dubé se préoccupe aussi de former la relève en dispensant des cours de « Piégeage et gestion des animaux à fourrure » et de « Piégeage et gestion des canidés ». Et c’est donc aussi comme auteur qu’il communique aujourd’hui sa passion pour la nature qu’il ne cesse de remercier pour tout ce qu’elle lui procure.

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