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Un travailleur sur quatre souffre de troubles musculo squelettiques

Le pelletage est une activité pouvant causer des troubles musculo-squelettiques. (Photo Association des chiropraticiens du Québec)

Selon une enquête de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), un million de personnes en emploi au Québec souffrent de troubles musculo‑squelettiques (TMS), soit un travailleur sur quatre.

L’Association des chiropraticiens du Québec (ACQ) réagit à ces résultats. Afin d’en réduire le nombre et leurs conséquences, elle propose au gouvernement de permettre aux personnes qui en ont besoin de recourir directement aux soins chiropratiques dont elles pourraient bénéficier.

« Le gouvernement a déjà concrétisé sa volonté de confier à plusieurs types de professionnels de la santé certaines responsabilités autrefois assumées uniquement par les médecins, afin de favoriser un meilleur accès aux soins de santé. Nous croyons que les chiropraticiens peuvent faire leur part afin de désengorger le système de santé et faciliter l’accès aux soins, notamment dans les cas de TMS, pour lesquels les traitements chiropratiques sont reconnus comme étant particulièrement efficaces. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sont offerts sans prescription médicale aux travailleurs des autres provinces canadiennes », explique Dre Marie-Hélène Boivin, chiropraticienne et présidente de l’ACQ.

Changements réclamés

L’ACQ recommande plus précisément un changement au Règlement sur l’assistance médicale afin de permettre aux bénéficiaires de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) de recevoir des soins chiropratiques sans prescription médicale et un changement au Règlement sur le remboursement de certains frais afin de permettre aux bénéficiaires de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) de recevoir des soins chiropratiques sans prescription médicale.

« Nous sommes au fait de ces enjeux depuis de nombreuses années. C’est d’ailleurs pour cela que nous invitons le gouvernement à corriger cette situation et faciliter la vie des patients », ajoute Dre Boivin.

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