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Al Gore viendra au Québec en mai

Premier Sommet International de l'Éducation sous le patronage de l'UNESCO
Al Gore – Politicien et environnementaliste. 45e vice-président des États-Unis (Groupe CNW/Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais)

La Fondation Jasmin Roy/Sophie Desmarais est heureuse de recevoir le 45e vice-président des États-Unis et environnementaliste Al Gore, Daniel Goleman, psychologue de renommée internationale et auteur de l’ouvrage à succès « L’intelligence émotionnelle » et Michèle Audette, adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval pour son premier Sommet International de l’Éducation 2020 (SIDE 2020) qui se tiendra du 12 au 14 mai prochain au Palais des congrès de Montréal. 

L’événement traitera d’enjeux majeurs et de préoccupations concernant l’éducation des générations actuelles et offrira des solutions concrètes afin de créer un monde durable et bienveillant, et cela, en cohérence avec les objectifs de développement durable des Nations Unies. Des chercheurs et des professionnels de l’éducation d’ici et de partout dans le monde seront au rendez-vous pour présenter les meilleures pratiques identifiées à ce jour.

Pour cette première édition du SIDE 2020, trois axes seront mis de l’avant sous la supervision de comités scientifiques : Les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles en milieux éducatifs; Changements climatiques, écoresponsabilité et entrepreneuriat; Redynamiser le savoir et l’éducation autochtones. Ce Sommet s’adresse à la jeunesse, aux communautés de pratiques, à tous les intervenants en éducation supérieure et à la société civile.

« L’objectif du Sommet International de l’Éducation est de favoriser les échanges internationaux entre les jeunes, les communautés de pratique et les chercheurs, a affirmé Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais. Les trois axes proposés donnent le ton. Car en plus de développer les compétences émotionnelles et relationnelles dans les milieux éducatifs, nous devons changer notre relation avec notre environnement, intégrer le savoir ancestral des Premières Nations pour favoriser la vérité et la réconciliation. ».

Les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles en milieux éducatifs

La croissance des problèmes de santé mentale chez les jeunes dans les sociétés modernes est très préoccupante. Parallèlement, de plus en plus de recherches révèlent que les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles à l’école jouent un rôle essentiel pour prévenir ce type de problèmes ainsi que les problématiques de violence et d’intimidation en milieux éducatifs. Pour contrer la violence et l’intimidation, nous devons mettre en place des mesures éducatives qui favoriseront le développement des compétences émotionnelles et relationnelles de la petite enfance jusqu’à l’université.

Les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles en milieux éducatifs

Le comité présidé par François Courcy, responsable de l’Observatoire sur les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles à l’Université de Sherbrooke, aura ainsi pour mission de proposer des solutions concrètes pour offrir des formations et des ateliers sur les dernières percées en matière d’apprentissages sociaux et émotionnels. Diverses discussions notamment sur la gestion de l’anxiété des élèves, des étudiants et des enseignants, l’absentéisme, la régulation émotionnelle à l’école ainsi que la bienveillance et la réussite scolaire, pour n’en nommer que quelques-unes, seront au programme. Des spécialistes de CASEL et de l’Institut Gandhi feront entre autres partie des intervenants d’exception présents au Sommet dans cet axe.

Changements climatiques, écoresponsabilité et entrepreneuriat

À l’heure où les incendies qui ravagent l’Australie entraînent une prise de conscience internationale face aux enjeux écologiques qui touchent la planète, force est de constater que peu de milieux éducatifs préparent les jeunes aux défis que représentent les changements climatiques.

Pourtant, Montréal a été le lieu d’une mobilisation historique pour accélérer la lutte contre les changements climatiques en septembre dernier. Effectivement, en 2019, des centaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue afin d’attirer l’attention des gouvernements et réclamer une intervention plus importante pour la lutte contre les changements climatiques. Cette mobilisation pour le climat s’est tenue dans plus de 2 000 villes d’environ 120 pays reflétant une préoccupation majeure chez les jeunes générations. 

À travers cet axe, SIDE 2020 se penchera notamment sur les perspectives autochtones des changements climatiques, l’influence des médias dans les connaissances sur les changements climatiques ainsi que l’écoresponsabilité et l’entrepreneuriat. De plus, le Sommet comptera sur la présence remarquable d’Al Gore, 45e vice-président des États-Unis et environnementaliste à titre de conférencier.

Redynamiser le savoir et l’éducation autochtones

Aux quatre coins du monde vivent de 370 à 500 millions de personnes autochtones, ce qui correspond à 5 % de la population totale, dispersées sur 22 % des terres de la planète, selon l’estimation de l’UNESCO. Les peuples autochtones représentent à eux seuls plus de la moitié de la diversité culturelle du monde et sont à l’origine de quelque 7 000 langues vivantes. Pourtant, 90 % d’entre elles auront disparu d’ici 100 ans d’après l’Organisation des Nations Unies.

Afin de valoriser les connaissances traditionnelles des peuples autochtones et maintenir la diversité culturelle, le comité scientifique présidé par Marco Bacon, ex-directeur du Centre des Premières Nations Nikanite (CPNN) de l’Université du Québec à Chicoutimi, abordera cet axe en ayant ces grands objectifs en tête : assurer la transmission du savoir, redynamiser les langues autochtones, mettre fin à la pauvreté par le biais du savoir, réduire les inégalités, concevoir des villes et communautés durables et élaborer des partenariats pour la réalisation des objectifs.  Des autochtones d’Australie, des États-Unis, de l’Amérique du Sud, d’Europe et du Grand Nord canadien seront réunis pour démontrer que le savoir et l’éducation autochtones sont bien vivants à travers le globe.

Pour en savoir plus sur la programmation du SIDE 2020, ainsi que vous procurez des billets visitez : side-mtl.com

(Communiqué de Canadian New Network (CNW))

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