Toujours en attente de son procès après 18 mois de prison
Détenu depuis son arrestation le 29 août 2018, Dominique Lafond, est toujours en attente de son procès pour trafic de stupéfiants.
Lafond a été arrêté en même temps que neuf autres personnes lors d’une vaste opération antidrogue à Rimouski appelée Périmètre. Il était de retour en Cour ce lundi matin au palais de justice de Rimouski pour fixer une date pour un procès prévu pour deux jours. « Je dois parler avec mon collègue (Me Pierre Gagnon) pour voir si nous aurons vraiment besoin de deux jours. Je vous suggère de fixer à ce vendredi (21 février) pour officialiser les dates », a mentionné le procureur de la Couronne, Me Thierry Pagé-Fortin. Les dates avancées pour le procès sont les 9 et 10 juin.
L’avocat de l’accusé, Me Pierre Gagnon, avait initialement opté pour la tenue d’une enquête préliminaire précédant son procès devant un juge et un jury. Cette enquête devait se tenir le 11 décembre à Mont-Joli, mais la Défense y a finalement renoncé.
Le 19 novembre 2019, une nouvelle accusation concernant la possession et le trafic de stupéfiants a été portée à son endroit. Lafond a alors renoncé à son enquête sur remise en liberté, si bien qu’il demeurera détenu pendant tout le processus judiciaire.
Le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, dans le cadre du projet Périmètre, a procédé à une série d’arrestations et de perquisitions dans la région de Rimouski en lien avec le trafic de stupéfiants, notamment de cocaïne.
Dix personnes ont été arrêtées. Elles font toutes face à différents chefs d’accusation reliés à la possession ou au trafic de stupéfiants.
« Les perquisitions ont permis de saisir notamment : environ 1.2 kg de cocaïne; environ 1.3 kg de haschish; environ 1,8 kg de cannabis; environ 60 ml d’une substance s’apparentant à de la psilocybine; 4203 comprimés de méthamphétamine; 4000 comprimés d’ecstasy; divers équipements servant à la revente de stupéfiants; trois armes à feu, dont une prohibée; de l’argent comptant et deux véhicules automobiles », signalait le sergent de la SQ, Claude Doiron au lendemain des arrestations.