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Agression à la Place des anciens combattants : arrêt des procédures

Éric Pitre avait été arrêté le 8 août et il avait comparu à Rimouski, le lendemain. (Photo Alexandre D’Astous)

Le ministère public a demandé au juge James Rondeau de prononcer un arrêt des procédures dans le dossier d’Éric Pitre, 20 ans, de Val-d’Amours, au Nouveau-Brunswick, accusé de voies de fait graves relativement à un événement survenu dans la nuit du 21 juillet 2019 à la Place des anciens combattants à Rimouski.

Une enquête préliminaire d’une journée devait se tenir jeudi à Rimouski, mais la Couronne a fait appeler le dossier ce mercredi matin pour présenter son ordonnance d’arrêt des procédures qui a pour effet de mettre fin aux procédures à l’encontre de l’accusé.

Pitre avait été arrêté le 8 août, puis remis en liberté le lendemain moyennant le respect de plusieurs conditions, dont le versement d’une caution de 2 000 $ avec dépôt et de 3 000 $ sans dépôt. Il devait demeurer chez ses parents à Val-D’Amours et être présent à leur résidence entre 22 h et 7 h, sauf pour le travail.

Un homme de 25 ans a subi de graves blessures qui ont nécessité plusieurs jours d’hospitalisation. « Alors qu’un piéton se déplaçait vers 2 h 20 sur la rue Saint-Germain Ouest à la hauteur du stationnement de la Place des anciens combattants à Rimouski, ce dernier a été abordé par cinq individus à bord d’un véhicule quatre portes, de couleur blanche. Ces derniers sont sortis du véhicule pour le pourchasser à pied avant de l’agresser physiquement », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au lendemain des événements.

Deux autres accusés

Deux autres individus sont accusés relativement à cette agression. Kayla Gidéon, de Listuguj au Québec et Maxime Lévesque, de McLeod au Nouveau-Brunswick, ont opté pour un procès devant juge et jury précédé d’une enquête préliminaire prévue les 12 et 13 mars à Rimouski.

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