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La crise exigera encore bien des sacrifices des Rimouskois

Un message du maire qui porte à réflexion
Le maire Marc Parent. (Photo: archives)

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a émis un commentaire qui laisse songeur et pourrait prêter à des interprétations, lundi soir, à l’issue de l’assemblée du conseil municipal.

Un message qui prévient que la prochaine année sera difficile, qu’il y aura encore sans doute bien des sacrifices à faire, alors que les problèmes causés par la crise du coronavirus semblent ne pas cesser et vouloir nous affecter pendant encore jusqu’à un an.

Cherchons à comprendre. On peut se demander si la Ville ne devra pas faire face à d’importantes dépenses imprévues qui causeraient du retard dans d’autres projets. Par exemple, faudra-t-il modifier des équipements comme les vestiaires des installations sportives et peut-être revoir les installations de certains centres communautaires, en raison des mesures de distanciation à respecter?

Sinon, la Ville pourrait devoir attendre le « go » de Québec pour permettre la pratique des activités sportives complètement, ce qui pourrait ne pas aller avant janvier. D’un côté comme de l’autre, cela impliquera des choix importants à faire. Un projet comme celui du stade intérieur sera-t-il retardé?

Difficultés

« Je parlais récemment des différents impacts de la crise du coronavirus. Ces impacts se font aussi ressentir au sein de l’administration municipale. On se rend compte que cela devient extrêmement complexe pour l’administration municipale de pouvoir évoluer quotidiennement et selon un cheminement normal. Cela devient beaucoup plus compliqué. Parmi les préoccupations qu’il y a à la Ville, actuellement, il y a les impacts financiers associés à la crise de la COVID-19 », commentait monsieur Parent.

« Le directeur général et toute l’administration sont en train d’évaluer les scénarios au plan financier, associés à cette crise. On établi divers scénarios et on fait le même exercice pour le plan triennal d’infrastructures. On devra, incluant le conseil municipal, dans les prochains jours, tenter de mieux comprendre où on en est et où on sera dans quelques semaines et quelques mois. Quels projets seront réalisables en 2020? Quels projets devront être reportés? », s’interroge monsieur Parent.

Projets reportés

« C’est la même chose avec tout le processus de retour au travail des employés municipaux. Il y a beaucoup d’embûches, dans le travail de tous les jours de l’administration municipale. Ceci, bien qu’on reçoive des projets très intéressants, comme ce fut le cas récemment. Présentement, on est en train de s’attaquer au plus pressant, au plus urgent et, malheureusement, certains projets notamment communautaires vont devoir être mis de côté », prévient monsieur Parent.

« Je pense aussi au travail effectué présentement pour trouver des scénarios pour le tronçon Est-Ouest cyclable, qui viendrait compenser pour l’abolition de plusieurs plages-horaires pour les cyclistes sur la promenade de la mer. Il y a énormément de travail à faire avec la COVID- et qui rend de plus en plus difficile l’avancement des projets. Je félicite notre équipe municipale pour avoir continué à naviguer dans ces eaux troubles », a aussi déclaré notamment monsieur Parent.

À l’aide

Les villes commencent d’ailleurs à crier à l’aide au gouvernement du Québec. Longueuil, par exemple, prévoit un manque-à-gagner qui pourrait aller jusqu’à 53 M$ sur un budget de 400 M$. En plus de devoir faire des choix déchirants, cette Ville doit absorber des baisses de revenus, par exemple dans les transports en commun, où l’achalandage a baissé de 90%.

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