Au tour de Saint-Narcisse de s’interroger sur l’avenir de son église

Parallèlement au lancement de sa campagne annuelle de la capitation, le conseil de fabrique de Saint-Narcisse-de-Rimouski entame une réflexion sur l’avenir de son église dans un contexte de baisse de la pratique religieuse.

Comme dans bien des municipalités et villes de l’Est du Québec, on doit s’interroger sur l’impact de la baisse de la pratique religieuse.

« Une rencontre de travail était prévue le 17 mars. Avec la pandémie, tout est sur pause depuis ce temps. Mais c’est clair qu’on veut regarder toutes les options envisageables et prendre le temps de faire des choix éclairés », mentionne le marguillier Marcel Martin, qui ne souhaite pas s’avancer sur les scénarios à l’étude à ce moment-ci.

« Il est encore trop tôt. C’est vrai que l’église est moins fréquentée, mais elle est pleine lors de funérailles. Il y a plein de choses à tenir en compte ».

Importance de la capitation

De son côté, la présidente de la Fabrique, Nicole Pigeon, rappelle aux résidents l’importance de payer sa capitation fixée à 100 $ par année pour une famille et 50 $ pour une personne seule. « C’est notre principale source de revenus pour entretenir l’église et maintenir les services pastoraux auprès des paroissiens, mais aussi des jeunes par la formation catéchétique. C’est pourquoi nous demandons l’aide de la population afin de nous permettre de réaliser notre mission ».

Les citoyens de Saint-Narcisse-de-Rimouski ont reçu un message de la Fabrique par la poste la semaine dernière sur l’importance de payer sa capitation. Mme Pigeon signale qu’une relance sera faite à l’automne.

À Saint-Narcisse, comme ailleurs, de moins en moins de gens paient la capitation, une réalité qui incite le conseil de Fabrique a entamé une réflexion sur l’utilisation de l’église.