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Avis de surveillance ciblée- «La personne atteinte a le nécessaire droit à la confidentialité»

Dr Sylvain Leduc
Dr Sylvain Leduc, directeur de la Direction de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent. Photo: Capture d’écran de la conférence de presse du 21 mai 2020

Le Dr Sylvain Leduc, directeur de la Direction de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent, faisait le point un peu plus tôt aujourd’hui concernant l’avis de surveillance ciblée après qu’un membre du personnel du Marché Richelieu Brillant, du district Le Bic de Rimouski, ait reçu, le 19 mai dernier un résultat positif à la COVID-19.

Le respect à la confidentialité et la vie privée

Une personne qui a un diagnostic de la COVID-19 est une maladie à déclaration obligatoire qui doit être rapportée à la direction de la santé publique qui à son tour amorce immédiatement une enquête. Après avoir fait cette mise en garde, le Dr Leduc a enchaîné avec un propos humanisant pour la victime. Un angle qui semble être négligé dans toute cette folie qu’est la pandémie : « Je voudrais rappeler le nécessaire droit à la confidentialité et la vie privée de cette personne qui a la malchance d’avoir ce diagnostic et je comprends qu’il y a beaucoup de gens qui voudraient savoir : c’est qui ? C’est qui ? Mais, ce n’est d’aucune utilité si ce n’est que de terrifier les gens qui ont la malchance de faire ce diagnostic », de plaider monsieur Leduc.

Enquête en cours

La direction de la santé a amorcé son enquête avec la collaboration de la personne atteinte de la COVID-19 et de son employeur. Suite à cette enquête, 25 personnes ont été identifiées comme ayant eu des contacts significatifs avec elle et seront suivies de plus près. Ensuite, le commerce a été fermé temporairement afin d’effectuer une désinfection des lieux. Le Dr Leduc a par la suite rappelé en période de questions qu’il n’y aurait pas une conférence à chaque fois qu’il y aurait une infection de signaler dans un endroit public : « Ça devient une pratique quand on juge que de la clientèle aurait pu être en contact avec une personne atteinte même si le risque est faible, il n’est pas nul. Ce qu’on ne fera pas toutefois, c’est un point de presse à chaque fois, car j’ai l’impression que ce genre de situation, sans se multiplier, va arriver de temps et autres dans le Bas-Saint-Laurent », a-t-il conclu.

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