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Derek Aucoin tel que raconté par le Pistolois Benoît Rioux

Le livre « Derek Aucoin – La tête haute » a été lancé le 25 mars. (Photo gracieuseté)

L’auteur de la biographie sur l’ex-lanceur des Expos de Montréal, Derek Aucoin, qui se bat contre un cancer du cerveau, le journaliste sportif Benoît Rioux, est originaire de Trois-Pistoles où il a fait ses premières armes dans l’écriture au défunt Courrier de Trois-Pistoles.

« C’est un projet important pour Derek et moi. J’ai connu Derek le 21 avril 2013 lors d’une visite au Yankees Stadium de New York. Je l’ai retrouvé à Montréal en 2015. Une solide amitié s’est nouée. Je lui ai proposé d’écrire sa biographie. C’était un projet à long terme. Le 2 juillet 2019, il m’appelle pour me dire que ce serait le temps de le faire, qu’on vient de lui détecter une tumeur au cerveau. Je me suis dit que j’allais ainsi le soutenir à ma manière. Je ne voyais pas de plus belle façon de lui témoigner mon amitié. Le livre, c’est une histoire de baseball et de gratitude. Derek est un homme inspirant avec un ardent désir de déjouer le cancer », commente Benoît Rioux.

Rencontres déterminantes et anecdotes

Dans le livre, l’ancien lanceur raconte un parcours ponctué de rencontres déterminantes et d’innombrables anecdotes. Depuis qu’il a accroché son gant, il s’est illustré comme animateur et analyste sportif. Reconnu pour son implication dans la communauté, il a également enseigné le baseball aux enfants de New York, se donnant comme mission de leur transmettre ses valeurs et sa philosophie du jeu. « Le 11 septembre 2011, j’ai vu les avions percuter les deux tours. J’habitais non loin de là. Je me sentais impuissant. Je ne pouvais rien faire. J’ai dit à mes moniteurs que notre façon de nous impliquer était de permettre aux enfants de jouer au baseball, de leur changer les idées et nous étions sur le terrain l’après-midi même », raconte Derek qui a célébré son 50e anniversaire le 27 mars dernier, deux jours après le lancement virtuel de son livre.

Passionné de baseball

Benoît Rioux en a fait du chemin depuis son premier emploi au Courrier de Trois-Pistoles. Il réalise son rêve de jeunesse en côtoyant les plus grands athlètes dans son rôle de journaliste sportif pour l’Agence QMI à Montréal.

Passionné de baseball depuis l’enfance, Benoît a joué au baseball mineur à Trois-Pistoles et il a ensuite été entraîneur. « Le stade Paul-Émile Dubé était ma deuxième maison. Après la fin de mon cours en arts et technologies des médias à Jonquière, à l’été 2000, j’ai proposé au directeur du Courrier, Gilbert Bernier, une chronique sur le baseball. Je lui ai expliqué que mon rêve était de devenir journaliste sportif et que je lui ferais une chronique gratuitement. Il m’a rappelé pour me dire que ça ne marcherait pas pour la chronique, mais qu’il m’offrait de remplacer le rédacteur en chef, André Morin, pour l’été. Je n’en revenais pas. Ce fut une super belle expérience. J’ai beaucoup appris et je crois qu’il n’y a jamais eu autant de baseball dans le journal », raconte celui qui a aussi été entraîneur au basket-ball.

En mars 2001, Benoît s’est joint à l’équipe du journal 24 h de Quebecor à Montréal en tant que responsable des sports et des arts et spectacles.

Benoît revient régulièrement à Trois-Pistoles où il a encore beaucoup d’amis, notamment au sein de l’équipe de baseball senior, des gars comme Simon et Éric Rousseau. « J’ai fait un tournoi récemment avec eux. On a eu bien de plaisir. Je n’oublie pas d’où je viens. Mon père vit à Cacouna. Je suis la preuve qu’il faut toujours croire en ses rêves. Chaque fois que je discute avec des athlètes, je me dis que je suis chanceux. Par exemple, je me trouvais dans le vestiaire des Ducks d’Anaheim lors de leur dernière visite à Montréal pour une entrevue avec Nicolas Deslauriers et j’étais juste à côté de Ryan Getzlaf. Une de mes plus belles expériences professionnelles a été la couverture des Jeux olympiques de Vancouver», souligne celui qui a aussi animé la Tournée des Quatre Chevaliers Toyota pendant un été.


Benoît Rioux avec l’ex-vedette des Expos de Montréal, Vladimir Guerrero. (Photo gracieuseté)

Une tournée mémorable

Benoît a aussi eu l’occasion de faire une tournée de balle-molle bénéfice avec d’anciens joueurs des Expos comme Claude Raymond, Brad Wilkerson ou Vladimir Guerrero. « Il ne parle pas beaucoup, mais il fait parler son bâton. Mon père est venu me voir lors d’un match à Québec. Je lui ai remis un chandail signé par les joueurs. Il était tellement fier. C’était un beau moment père-fils », raconte le journaliste.

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