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Les chargés de cours demandent la reconnaissance des impacts de la pandémie

L’Université du Québec à Rimouski. (Photo courtoisie UQAR)

Les membres du Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université du Québec à Rimouski (CSN) invitent le gouvernement à reconnaître leur travail et leur apport essentiel au fonctionnement de l’établissement, dans le contexte de la crise du coronavirus.

« Nous nous sommes adaptés à la vitesse de l’éclair, ce printemps, afin de pouvoir prodiguer un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiantes et étudiants. Il serait normal que les universités collaborent et nous aident à accomplir notre tâche dans de meilleures conditions », affirme Louise Bérubé, présidente par intérim. « Nous sommes au cœur des universités, il faut nous écouter », a-t-elle poursuivi.

Ère COVID-19 et dépenses

Selon le Syndicat, l’adaptation aux conditions d’enseignement de l’ère COVID-19 a demandé plus d’efforts et des dépenses aux chargées et chargés de cours. Ils réclament de leur employeur la reconnaissance de leurs nombreuses heures de travail supplémentaires investies pour adapter leurs cours en non-présentiel. Ils demandent aussi à l’employeur de reconnaître et de couvrir les dépenses reliées au télétravail.

Le SCCCUQAR (CSN) profite de l’occasion pour interpeller la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann. Il demande au gouvernement de reconnaître les impacts de la pandémie en milieu universitaire en aidant financièrement les établissements grâce à des sommes spéciales qui devraient servir notamment à compenser le travail supplémentaire substantiel qui a été et qui est encore déployé par le corps enseignant.

« Parmi les éléments-clés qui ont fait l’objet de discussions entre les parties et, pour lesquels l’UQAR a mis en place des mesures concrètes, figurent la limitation de la taille des groupes cours ainsi que des mesures pour maintenir la santé et la sécurité physique et psychologique des chargées et chargés de cours », mentionne un communiqué.

Pour Richard Bousquet, vice-président du regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), « La crise de la COVID-19 a mis en lumière les inégalités déjà existantes au sein des universités et a fragilisé davantage les conditions de travail de celles et de ceux qui vivent déjà une situation précaire. Nous demandons aujourd’hui aux employeurs d’écouter les solutions proposées par les syndicats. »

« La CSN a toujours été aux côtés des chargées et chargés de cours pour défendre leurs droits et continuera les appuyer dans cette lutte tant qu’il le faudra, car ils sont des travailleuses et des travailleurs essentiels à notre société. », conclut Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN).

600 membres

Fondé en 1987, le Syndicat des Chargés et des Chargées de Cours de l’Université du Québec à Rimouski CSN regroupe quelque 600 membres répartis les campus de Rimouski et de Lévis.

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