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Chasse et pêche

Avec plus de vacanciers en forêt, plus d’ours noirs sont observés !

- Mesures préventives à adopter
Avec beaucoup plus de vacanciers en forêt ces temps-ci, les observations et les rencontres avec des ours noirs sont aussi plus fréquentes. On dénombre quelque 70 000 ursidés dans la sauvagerie québécoise, que des publicités humanisent à tort en leur donnant des voix rassurantes et des airs de bons nounours affectueux. (Photo MFFPQ)

Des observations d’ours noirs, ainsi que des attaques d’ursidés auprès de randonneurs et de vacanciers, sont rapportés par les autorités de Forêts, Faune et Parcs Québec qui émet des mesures préventives à adopter advenant une rencontre fortuite.

Comme les vacanciers et les randonneurs sont de plus en plus nombreux en forêt, les rencontres avec les ursidés sont de plus en plus possibles. On constate aussi la présence d’ours en milieu semi-urbain. Ce qui forcent les autorités à émettre des mesures préventives en cas de rencontres fortuites avec le grand mammifère carnivore.

Rappelons que récemment, la direction de la Protection de la faune de la Côte-Nord a instauré des mesures de sécurité à la suite de deux attaques d’ours noir dans la localité Grandes-Bergeronnes, dans la MRC de La Haute-Côte-Nord, survenues le 18 juin et le 1er juillet dans le sentier des Morillons, près du camping municipal de l’endroit. Et fermé depuis aux marcheurs. Lors de l’attaque du 1er juillet, la personne a été blessé légèrement à une jambe.

Femelle protectrice

Selon le Service de la Protection de la Faune de la Côte-Nord, Il s’agirait d’une femelle qui aurait voulu protéger son petit. Des cages et des pièges ont été installés afin de capturer la femelle.

Selon le MFFPQ, il est rare que les rencontres avec des ours causent des blessures sérieuses. Les ours attaquent très rarement l’humain. Un très faible pourcentage d’attaques se terminent en blessures sérieuses. Les ours détectent et évitent les humains. 

Selon un communiqué du MFFPQ, si on rencontre un ours, il faut rester calme et évaluer la situation. On évite de le regarder dans les yeux de l’ours, ce qui peut y voir une menace. On peut élever le ton, mais sans crier, et on évite les mouvements brusques », conseille l’Agente Brosseau, qui rappelle le numéro SOS-Braconnage :  1 800 463-2191, où les gens intéressés peuvent s’informer.

Notons que les ours noirs sont capables de se tenir debout et de marcher sur leurs pattes arrière : celles-ci sont légèrement plus longues (13 à 18 cm) que les pattes avant. Non rétractiles, ses griffes déchirent, creusent, grattent le sol et aident l’ours à grimper aux arbres. Un coup d’une patte avant suffit à tuer un chevreuil adulte. Son ouïe et son odorat sont sept fois plus affûtés qu’un chien de pure race.

Recherche de nourriture

Les ours noirs ont quitté leur tanière il y a quelques semaines, au sortir d’un long hiver. Ils vagabondent ici et là. On peut apercevoir des femelles avec un, deux et parfois trois petits, à la recherche de nourriture. Les petits fruits émergent ces temps-ci et les ursidés en raffolent. Les ours s’approchent des sentiers pédestres ou des secteurs résidentiels en quête de cette nourriture. Forêts, Faune et Parcs Québec rappelle des mesures préventives :

  • Ne jamais nourrir un ours, intentionnellement ou non (toute forme de nourriture, telle que les mangeoires pour oiseaux ou la nourriture pour animaux domestiques, est susceptible d’attirer les ours). 
  • Entreposer la nourriture et les ordures dans des endroits hors de sa portée. 
  • Nettoyer tout matériel ou équipement extérieur (bacs à ordures, grilles de cuisson, etc.) afin d’éliminer les odeurs pouvant l’attirer.

Même en appliquant ces mesures préventives, des rencontres avec un ours noir sont possibles. Bien qu’une telle rencontre soit impressionnante, l’ours attaque très rarement l’homme. Mais…

Faits importants à retenir

  • Ne vous approchez jamais d’un ours et encore moins d’une femelle avec ses petits. Ne vous situez pas entre une mère et ses rejetons.
  • Si vous voyez un ours, ne pas crier, ni faire de mouvements brusques. Il est recommandé de parler doucement et de se retirer tranquillement jusqu’à ce que l’animal soit parti ou encore de prendre un autre chemin. 
  • Même si l’ours se dresse parfois sur ses pattes arrière, il ne cherche qu’à mieux identifier une odeur ou une source de bruit. 
  • Si l’ours avance toujours, il faut lui faire face et se montrer imposant. Il faut agiter les bras au-dessus de la tête, parler fort, tenter de l’impressionner avec un bâton ou taper sur les arbres et au sol. Cela devrait suffire à le faire fuir. 
  • Il n’est pas recommandé de faire le mort ou de grimper à un arbre, puisque l’ours est un grimpeur aguerri. Il faut rester plutôt attentif à la situation et être prêt à lui faire face en cas d’attaque. 
  • Si l’ours attaque, il faut utiliser les éléments à portée de main pour se défendre. 

Les citoyens peuvent aussi consulter la section le site du MFFPQ à l’adresse : https://mffp.gouv.qc.ca/faune/securite/ours-responsabilite.jsp

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