Nouvelle de 18 h > Sylvain D’Astous transmet sa passion pour le karaté
Nouvelle de 18 h

Sylvain D’Astous transmet sa passion pour le karaté

Les jeunes suivent les directives de leur professeur, Sylvain D’Astous. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Malgré un grave accident de moto qui lui a causé un traumatisme crânien important, le 5 septembre 2004 à Sainte-Luce, Sylvain D’Astous continue de progresser grâce à sa passion pour le karaté, passion qu’il transmet maintenant bénévolement à un groupe de jeunes de Sainte-Luce.

« J’aidais déjà le propriétaire de l’école de karaté de Sainte-Odile et le professeur de karaté de Saint-Fabien, deux endroits où je vais m’entraîner. Je n’avais pas d’école où je pouvais être le professeur principal, ce qui représentait un beau défi pour moi. Je suis donc allé voir ma municipalité pour leur proposer mon projet de divertir les jeunes en leur enseignant une façon de se défendre et de se mettre en forme physique. Le coordonnateur des loisirs de Sainte-Luce était intéressé par ma proposition », raconte celui qui a commencé à enseigner le karaté aux jeunes de Sainte-Luce le 24 septembre à raison d’un entraînement d’une heure par semaine les mardis pendant 10 semaines.

Sylvain D’Astous est un bel exemple de persévérance pour les jeunes. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Après une bonne première session, les cours ont repris le 14 janvier, mais la pandémie de la COVID-19 a mis fin abruptement à la session quoi a repris récemment dans la patinoire de Sainte-Luce en respectant les règles d’hygiène et de distanciation. « Pour juillet, on s’entraîne deux fois par semaine, les mardis et jeudis de 18 h 30 à 19 h 30 », précise Sylvain, inapte à l’emploi depuis son accident. « J’enseigne bénévolement, les frais d’inscription des jeunes sont utilisés pour l’achat de matériels.

Celui qui devait avoir toutes les misères du monde pour seulement marcher au terme d’une longue réhabilitation selon les prévisions des médecins s’entraîne musculairement trois fois par semaine en plus de faire cinq heures de karaté. « Mon médecin m’a déjà dit que le karaté m’avait sauvé la vie. J’étais en bonne forme avant mon accident grâce au karaté », mentionne Sylvain, ceinture noire 3e dan.

Les cours se doinnent dans la patinoire de Sainte-Luce en respect de la distanciation. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Des jeunes impressionnés

Les jeunes écoutent attentivement les consignes données par leur senseï (professeur). « Au début, je ne comprenais pas tout, mais maintenant je comprends. C’est un très bon professeur qui connaît bien le karaté », affirme un élève, Christophe Ouellet, qui adore le karaté. « Toute ma famille a déjà fait du karaté. Moi, je me cherchais un sport que j’aimerais et je crois bien l’avoir trouvé », précise le jeune de 10 ans.

« Mon père et ma sœur ont fait du karaté. Quand j’ai su qu’il y aurait des cours à Sainte-Luce, j’ai tout de suite voulu m’inscrire. Nous avons un excellent professeur. Il a une ceinture noire 3e dan », ajoute Lucas St-Laurent, 9 ans.

Facebook Twitter Reddit