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Nouvelle de 18 h

12 familles de réfugiés reçoivent des légumes frais tous les mardis

Élodie Beaulac-Labelle, Alexandre Desjardins-Lévesque et Gabriel Leblanc, de la Ferme de la Dérive, tout juste avant la première distribution de légumes frais. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Depuis le 4 août, 12 familles de réfugiés de Rimouski reçoivent des paniers de légumes biologiques produits par la Ferme de la Dérive, une entreprise maraîchère de Rimouski.

Le projet est chapeauté par l’organisme Accueil et intégration Bas-Saint-Laurent (AIBSL), responsable du soutien aux réfugiés depuis que Rimouski est devenu une ville d’accueil officielle en 2017.

Les 12 familles sélectionnées pour ce projet regroupent 49 personnes originaires d’Afrique et d’Amérique du Sud, qui pourront se nourrir, mais aussi échanger autour de l’agriculture locale.

Une mission éducative

Par cette initiative, la Ferme de la Dérive souhaite rendre abordable la nourriture saine et écologique pour les personnes en situation de précarité. « Nous nous sommes donnés comme mission de combattre la précarité alimentaire et d’aider les gens ayant des limitations, notamment les immigrants », explique Gabriel Leblanc, de l’entreprise qui en est à sa troisième année de production.

Le projet a débuté lorsque la coordonnatrice des bénévoles chez AIBSL, Colette Schoonbroodt, a pris connaissance de l’offre d’une des membres de la Ferme de la Dérive, Élodie Beaulac-Labelle, à certains organismes communautaires. « Elle offrait des paniers d’une valeur de 25 $ pour seulement 5 $, mais souhaitait joindre une mission éducative à son projet. J’ai sauté sur l’occasion. Je travaillais déjà sur des projets de cuisine avec les nouveaux Rimouskois pour leur faire connaître nos produits locaux. Cette offre cadrait parfaitement dans notre action. On veut que nos nouvelles familles apprivoisent nos fruits et nos légumes et qu’ils apprennent à les apprêter », explique Mme Schoonbroodt.  

Mme Schoonbroodt a constaté que l’alimentation transformée ou en conserve intéresse peu les nouveaux arrivants. Ceux-ci préfèrent les aliments frais ou secs, qui leur permettent de cuisiner davantage les spécialités de leur pays d’origine.

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