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Le manque de logements sociaux décrié par Harold LeBel

Harold LeBel (Photo journallesoir.ca- archives)

Le député de Rimouski et porte-parole du parti Québécois en en matière de lutte contre la pauvreté, de solidarité sociale, de services sociaux et d’habitation, Harold LeBel, souhaite mettre en lumière la face cachée de la crise sanitaire actuelle, le manque de logements sociaux et l’itinérance.

« Je pense qu’il faut réussir à en parler, mettre la lumière là-dessus, c’est le manque de logements sociaux, le problème de l’itinérance, le problème des familles qui n’ont pas de logement. Aujourd’hui, je dépose une autre motion où on va déplorer l’entêtement du fédéral à ne pas signer l’entente. C’est quand même 1,5 milliard qui pourrait être consacré au logement social. Le fédéral s’entête. On est la seule province qui n’a pas signé l’entente, et c’est de l’argent qui serait disponible pour créer du logement », mentionne M. LeBel.

Dépôt d’une motion

Le député de Rimouski veut aussi rappeler au ministre des Finances du Québec qu’il a déjà dit que, même sans l’argent du fédéral, il était capable de construire, de faire du logement social « On veut lui rappeler cette déclaration pour dire que le gouvernement du Québec pourrait bouger s’il voulait.

Et le dernier élément de la motion, c’est de dire que le gouvernement, dans son plan de relance, ne doit pas oublier le logement social. Dans le défunt projet de loi n° 61, il n’y avait rien sur le logement social. La ministre LeBel est en train de regarder un nouveau projet de loi. Je ne peux pas imaginer qu’il n’y aura rien là-dedans sur la construction de logements sociaux qui va aider à la relance, mais qui va aider les populations, les familles. Juste pour vous rappeler quelques éléments, ce qu’on dit, c’est qu’autour de 40 000 ménages sont en attente d’un logement, dont 20 000 à Montréal. C’est beaucoup. À Rimouski, chez nous, c’est 460 personnes qui sont en attente. C’est plus de 260 jours pour avoir un logement. Dans une ville comme Rimouski, c’est beaucoup de monde, 460 personnes en attente. Il y a 15 % des ménages au Québec qui mettent plus que 50 % de leurs revenus dans leurs loyers, ce qui est complètement inacceptable », clame le député LeBel, qui déplore que le programme AccèsLogis n’est pas été indexé.

Besoin d’une stratégie

« On a mis 260 M$, mais on ne l’a pas indexé. Au début, on demandait aux gens qui avaient des projets de mettre 50 % et le gouvernement mettait 50 % du projet. Maintenant, le gouvernement met 33 %. Moi, j’ai un petit village, Saint-Eugène-de-Ladrière dans Rimouski, qui attend son projet pour une douzaine de logements et les réponses ne viennent pas », dit-il.

« On a besoin d’une vraie stratégie pour construire du logement social. On est en train de travailler sur un plan de relance, mais le gouvernement doit se réveiller et doit investir dans le logement social dans son plan de relance, c’est important », lance M. LeBel.

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