Un des agents correctionnels accusés de trafic de stupéfiants reviendra en Cour en décembre
La date du procès d’un des deux agents correctionnels accusés en matière de trafic de stupéfiants, Pierre-Yves Albert, sera finalement fixée en décembre prochain palais de justice de Rimouski.
Albert était de retour en Cour lundi pour fixer une date de procès, mais cette étape a été reportée au 4 décembre.
L’agent correctionnel à l’Établissement de détention de Rimouski fait face à plusieurs accusations en matière de stupéfiants. Il a été cité à son procès à la suite de son enquête préliminaire tenue sous la forme d’un interrogatoire au préalable le 14 août.Ce nouveau type d’enquête préliminaire se fait en présence des avocats des deux parties, mais sans juge, public ou représentants des médias. L’avocat de l’accusé, Me Yves Desaulniers, a demandé et obtenu une ordonnance interdisant la publication du contenu des témoignages et des motifs guidant la citation au procès. Albert a choisi un procès devant un juge sans jury.
Suspendu sans solde
Albert est relevé provisoirement de ses fonctions sans solde depuis le 6 septembre 2019. Il a été remis en liberté sous condition dans les jours suivants son arrestation et il est toujours en liberté.
« L’enquête policière tend à démontrer que les deux individus (Il y a un autre accusé, Marc-Antoine Demers condamné à 36 mois de prison), agents des services correctionnels à cet établissement, effectuaient des activités de trafic de stupéfiants au sein de celui-ci. Des perquisitions exécutées aux domiciles des suspects ont par ailleurs permis de saisir près de 135 comprimés de méthamphétamine, environ 285 grammes de résine de cannabis ainsi que près de 15 grammes de cannabis en vrac », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des arrestations.