Grâce à deux Sénégalais qui ont choisi Rimouski, une étoile rejaillit sur le BSL.
2e lauréat rimouskois du Prix Charles-BiddleAprès Boucar Diouf en 2013, c’était au tour de l’acteur incontournable dans l’Est-du-Québec en ce qui a trait à la promotion de la diversité culturelle, au rapprochement interculturel et surtout au mieux vivre ensemble, Lenine Nankassa Boucal, dont la contribution enrichissante de monsieur à la vie culturelle bas-laurentienne, et par ricochet, québécoise est indéniable, de se voir décerner le prestigieux Prix Charles-Biddle (volet régional) pour son apport à la société québécoise, jeudi dernier.
Le Prix Charles-Biddle
Le Prix Charles-Biddle souligne l’apport exceptionnel de personnes ayant immigré au Québec et dont l’engagement personnel ou professionnel contribue au développement culturel et artistique du Québec. Par leurs réalisations, ces femmes et ces hommes sont des modèles de réussite, tant dans leur domaine que pour l’ensemble de la société québécoise. Le Prix Charles-Biddle comporte deux volets (régional et national/international) assortis chacun d’une bourse de 5 000 $.
Hommages bien mérités
Le dévoilement a été fait conjointement par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, madame Nadine Girault, et madame Brigitte Melançon, directrice, communication et éducation de l’organisme Culture pour tous. Leur contribution enrichissante à la vie culturelle québécoise est indéniable.
Pour madame Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, « M. Boucal est un entrepreneur social à l’origine de nombreux projets favorisant le rapprochement interculturel dans sa région (Bas-Saint-Laurent). Il est notamment le fondateur et coordonnateur du Cabaret de la diversité et l’instigateur du Mois de l’histoire des Noirs dans le Bas-Saint-Laurent. Félicitations M. Nankassa Boucal ! »
Quant à Brigitte Melançon, directrice, communications et éducation, Culture pour tous, elle soulignait le rayonnement du Prix Charles-Biddle : « C’est un honneur pour Culture pour tous de contribuer à la gestion et au rayonnement du Prix Charles-Biddle depuis plus de dix ans. Les artistes et les travailleuses et travailleurs culturels qu’il récompense constituent de véritables modelés d’intégration et d’inspiration tant pour leurs paires que pour leurs communautés. »
Un prix à partager
Lenine Nankassa Boucal qui est le fondateur du Cabaret de la diversité et instigateur du Mois de l’histoire des Noirs Bas-Saint-Laurent insistait sur la nécessité de partager le prix. « Ce prix est collectif. Je suis vraiment très honoré de recevoir un tel prix. Tout d’abord, je tiens à remercier et rendre hommage à mes parents, qui m’ont inculqué de telles valeurs. Je remercie ma famille (élargie). Je remercie toute personne ou institution, qui de près ou de loin à faire rayonner chacun des projets que j’ai proposés (…). Ensemble, continuons les bonnes graines d’un monde meilleur à pouvoir léguer à nos enfants. » –
• Visionner le portrait vidéo que lui a consacré La Fabrique culturelle de Télé-Québec en suivant ce lien.
• Visionner le dévoilement des lauréats du Prix Charles-Biddle 2020 en suivant ce lien.
Boucar Diouf en 2013
Soulignons que M. Boucar Diouf, un autre sénégalais qui n’est plus à présenter au Québec, et dont le passage à Rimouski reste toujours fortement gravé dans l’imaginaire des gens du Bas-du-Fleuve, était lui aussi récipiendaire du prix Charles-Biddle, volet international, en 2013.
La Semaine québécoise des rencontres interculturelles est l’occasion de mettre en valeur la contribution importante des Québécoises et des Québécois de toutes origines au développement du Québec, d’encourager le dialogue et de susciter le rapprochement interculturel. Elle vise également à faire connaître la réalité de l’immigration et de la diversité ethnoculturelle du Québec et à lutter contre les préjugés et la discrimination.