Optimiser la gestion des matières résiduelle
Réseau Environnement a salué l’initiative du gouvernement visant à optimiser la gestion des matières résiduelles au Québec.
« Le passage d’une économie linéaire à une économie circulaire est incontournable afin que l’économie du Québec soit plus verte. Il est temps que l’on cesse d’en faire un souhait et qu’on prenne les moyens pour y parvenir », a souligné Me Christiane Pelchat, présidente-directrice générale de Réseau Environnement.
Réseau Environnement a d’ailleurs appuyé la volonté du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette, d’appliquer le principe de Responsabilité élargie des producteurs (REP) à la collecte sélective. L’organisation soutient toutefois que la REP et l’économie circulaire sont tributaires de la traçabilité des matières résiduelles et qu’il est surprenant de constater l’absence d’obligation de traçabilité des matières dans le projet de loi.
Traçabilité incontournable
« Nous croyons que donner aux producteurs de matières résiduelles la responsabilité environnementale et financière de gérer l’ensemble du cycle de vie de la matière favorise une économie circulaire. Avec l’encadrement législatif approprié, les producteurs auront tout intérêt à optimiser la conception des produits qu’ils mettent en marché, ainsi que la récupération et la fin du cycle de vie de ces produits. Mais nous sommes d’avis que l’obligation de traçabilité est incontournable pour que ce soit un succès », a ajouté madame Pelchat.
Réseau Environnement recommande aussi de rendre publiques les données des matières et des coûts pour bien connaître, comprendre et mesurer la performance des systèmes de gestion des matières dans une optique d’économie verte.