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Nouvelle de 17 h

« Des joueurs, ça doit jouer » – Serge Beausoleil

L’Océanic visite le Drakkar vendredi et samedi
(Photo : Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

« Mettre les joueurs dans une compétition à l’interne, c’est bon, mais un moment donné, des joueurs, ça doit jouer et on veut affronter des adversaires. »

Serge Beausoleil s’exprimait ainsi au terme de la séance d’entrainement de mercredi, la veille du départ de son équipe en direction de Baie-Comeau pour y disputer deux parties, vendredi et samedi.

La LHJMQ a confirmé la reprise des activités pour les équipes du Québec qui ne sont pas situées en zone rouge après plus de deux semaines de repos forcé. 

Chez l’Océanic, le retour au jeu se fera dans un contexte pas idéal. « Dans les dernières semaines, on a pratiqué avec une quinzaine de joueurs seulement. C’est peu. Il manque les deux Européens, Zachary Bolduc et Nathan Ouellet. Ce sont quatre gars dans le top 6 », indique l’entraineur-chef.

Bolduc a dû subir une appendicectomie, lundi, et sera hors de l’alignement pour quatre semaines. Beausoleil misera sur dix attaquants, si bien que deux défenseurs seront utilisés en attaque. 

Reste qu’il est bien heureux de voir qu’il est possible de jouer. « On est tout le temps dans l’incertitude et, un moment donné, ça pèse lourd. C’est sur le présent qu’on doit cibler nos interventions. Là, on doit se concentrer sur la fin de semaine qui s’en vient. On a deux importants matchs à jouer à Baie-Comeau, un club qui n’est jamais facile à battre à la maison. On a une équipe qui est décimée, il va falloir se regrouper et jouer le meilleur hockey possible. » 

Il y a tout de même des limites dans la préparation de l’équipe considérant les circonstances.

« Je suis très satisfait des entrainements, ils sont plus courts parce que nous ne sommes qu’une quinzaine sur la patinoire. J’aime bien ce qu’ils font, mais ça ne nous permet pas de travailler sur la chimie au niveau collectif. C’est le fun de jouer avec un ailier, tu sais où il va être parce que tu es appelé à jouer avec lui souvent. Ce n’est pas ce qu’on a pu créer jusqu’à maintenant. Il faut s’adapter avec ce contexte atypique », explique l’entraineur-chef.

Et, pas de nouveau dans le dossier des deux Européens, toujours incapables de rentrer au pays en raison de la pandémie qui bouscule bien des façons de faire.

« Quand on voit poindre la lumière au bout du tunnel, on nous met d’autres bâtons dans les roues. C’est spectaculaire ce dossier-là. Je m’inquiète surtout pour Alexander Lazarev qui est à Moscou depuis deux mois et demi, loin de sa famille, à ne pas pouvoir jouer. On fait des pieds et des mains et, toutes les fois, il y a quelque chose qui vient se dresser sur la route. On trouve les moyens de les rentrer, il semble que ça ne respecte pas certaines réglementations. C’est un vrai bourbier. Plus on se débat, plus on s’enfonce. J’ai hâte qu’on me tende une perche pour qu’on sorte de ce sable mouvant là. Et malheureusement, on est nombreux comme ça dans le circuit. »

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