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Une majorité de Québécois se disent préoccupés par la situation du français

Photo page Facebook du Mouvement national des Québécois

Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) et la Fondation Lionel-Groulx dévoilent les résultats inquiétants d’un sondage sur l’état du français au Québec réalisé par la firme Léger du 4 au 6 septembre dernier, auprès d’un échantillon représentatif de 1 011 Québécois.

Si 59% des répondants estiment que la situation du français au Québec s’est dégradée depuis les 10 dernières années, 62% des Québécois se montrent pessimistes face à l’avenir de celle-ci. Chez les francophones, les données indiquent que pas moins de 71% de la population se dit préoccupée.

Dans ce contexte, le sondage exprime clairement la position d’une majorité de Québécois: 67% sont d’accord pour adopter ou renforcer des lois afin d’améliorer la situation du français au Québec. Fait à noter, ce constat est partagé par toutes les générations, notamment par une majorité de jeunes âgés entre 18 et 34 ans (56%). Chez les francophones, ce sont 77% d’entre eux qui souhaitent consolider ces mesures. Par ailleurs, dans le cadre du sondage, le niveau d’accord des Québécois sur plusieurs enjeux spécifiques touchant notamment à la francisation des nouveaux arrivants, la langue de travail, l’affichage et les institutions a été mesuré : les résultats qui en découlent sont sans équivoque.

Plan d’action réclamée

Les deux organisations, issues de la société civile, appellent le gouvernement à déposer sans délai son plan d’action pour répondre à la demande des Québécois sondés qui indiquent que le Québec souhaite ardemment protéger sa langue officielle en adoptant des mesures structurantes. Dans un contexte où le gouvernement actuel en est déjà à la moitié de son mandat, elles exhortent que celui-ci dépose rapidement son plan d’action promis pour répondre aux attentes des citoyens.

« Alors que le gouvernement actuel songe à renforcer et à modifier certaines lois concernant la langue officielle du Québec, ces données montrent clairement qu’il a raison de vouloir faire des changements majeurs et qu’il a toute la légitimité d’aller en ce sens », affirme Thérèse David, présidente par intérim du Mouvement national des Québécoises et Québécois.

« Les données de cette enquête sont sans équivoque : les Québécois, et notamment les jeunes, sont inquiets à propos de l’avenir du français. Notre sondage montre qu’ils demandent à leur gouvernement de légiférer dans plusieurs domaines pour assurer la pérennité de leur langue », a conclu Myriam D’Arcy, directrice générale de la Fondation Lionel-Groulx.

Les résultats du sondage seront disponibles sur le site des deux organisations : mnq.quebec et www.fondationlionelgroulx.org, ainsi que par le biais d’une vidéo disponible sur leurs plateformes respectives.

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