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Relève à la chasse du cerf : succès «retentissant» avec 686 inscrits !

Parmi ces 686 nouveaux chasseurs de cerfs; 23 % étaient des femmes et 77 % des hommes. Le ministre Pierre Dufour a rejoint sa clientèle cible de la relève avec 85 % des participants déjà certifiés et âgés entre 12 et 17 ans. (Photo MFFPQ FaceBook)

La première fin de semaine de la relève, les 31 octobre et 1er novembre, a intéressé 686 participants qui ont pu découvrir la chasse au chevreuil.

La très grande majorité des nouveaux adeptes devaient avoir leur permis de chasse régulier associé à la Zone de chasse qu’ils exploitaient. Les jeunes de 12 à 17 ans et les étudiants de 18 à 24 ans ont pu chasser avec le permis d’un adulte comme c’est le cas durant les autres périodes de chasse.

De ces 686 participants, 63 % étaient des jeunes chasseurs certifiés âgés de 12 à 17 ans, 29 % étaient détenteurs d’un permis d’initiation et 9 % étaient des nouveaux chasseurs certifiés en 2019.

Et de ces 686 nouveaux chasseurs de cerfs; 23 % étaient des femmes et 77 % des hommes, répartis de la façon suivante :

  • 85 % de 12 à 17 ans 
  • 3 % des 18 à 25 ans 
  • 5 % des 26 à 35 ans 
  • 5 % des 36 à 45 ans 
  • 2 % des 46 à 55 ans 
  • 1 % des 56 à 65 ans.

« Succès retentissant »

Le ministre de Forêts, Faune et Parcs Québec, Pierre Dufour, a qualifié cette première fin de semaine de la relève de « succès exceptionnel et retentissant ».  L’évènement reviendra en 2021. Bel effort et bravo au ministre Dufour d’avoir instauré cette activité, aux nouveaux amateurs de la relève d’y avoir participé, et aux mentors de les avoir guidés et encadrés.

Mais peut-on vraiment parler de « succès retentissant » avec 686 nouveaux amateurs de chasse du cerf, alors qu’en 2019, il s’est vendu 126 315 permis de chasse du cerf, pour une baisse de 8 072 permis comparativement à 134 387 en 2018 ? Comme déjà mentionné, cette première activité en était restrictive, puisqu’elle ne s’adresse pas à la relève de toutes les régions du Québec, mais seulement à ceux qui résident dans des zones ou le cheptel chevreuil est important. Comme dans l’Est du Québec, dans les Zones 1 Nord et 1 Sud, en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, surtout dans la Zone 2 Est, le chevreuil est sur un déclin très prononcé depuis des années. Il faudrait aussi alléger les conditions, règles et les modalités très lourdes et complexes pour plusieurs et qui freinent la popularité de cette activité  qui mérite de rejoindre des milliers du futurs chasseurs de cerfs. 

Gaspésiens en colère

La colère gronde chez les chasseurs Gaspésiens qui déplorent une baisse dramatique du cheptel chevreuil, et ils dénoncent l’inertie des autorités de Forêts, Faune et Parcs Québec qui ne prévoient aucunes mesures pour favoriser la protection des chevreuils contre les canidés, et pour accroître la densité du cheptel. On y reviendra.

EN BREF :

Manger du raton laveur !

Si en ville on connaît le raton laveur comme un animal qui se nourrit parfois dans des poubelles, le raton laveur est bien plus que ça, selon la Fédération des Chasseurs et des Pêcheurs du Québec et la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec. Ces deux Fédérations collaborent pour réaliser une série de capsules vidéo sur le piégeage, la chasse et la mise en valeur de la fourrure et de la viande de raton laveur. On peut voir les deux premières capsules vidéo maintenant sur les pages Facebook des deux fédérations des chasseurs et des trappeurs.

Sondage petit gibier

Forêts, Faune et Parcs a amorcé les travaux entourant l’élaboration du prochain plan de gestion du petit gibier, dont font partie renard, coyote et loup.

Un sondage du ministère est en cours et vise à recueillir des données concernant spécialement la pratique de la chasse aux canidés sauvages : renard, coyote et loup. Le ministère avoue posséder peu d’information sur ce sujet. Les réponses obtenues permettront à Forêts, Faune et Parcs de dresser un meilleur portrait de la chasse aux canidés sauvages et seront prises en considération pour élaborer le prochain plan de gestion du petit gibier. Ces données permettront, entre autres, d’améliorer la gestion de ces espèces et de favoriser de meilleures pratiques et une meilleure expérience pour les chasseurs. Les renseignements recueillis seront traités confidentiellement.

Les intéressés complètent le document en ligne à : sondages.mern.gouv.qc.ca/index.php/887229

Cours de chasse en hausse

Les cours de chasse sont très populaires cet automne. La Fédération des Chasseurs et des Pêcheur du Québec reçoit beaucoup de questions, et « Rendez-Vous Nature » aussi,  sur les Cours Canadien de Sécurité dans le Maniement des Armes à Feu . C’Est le seul qui se donne seulement en classe avec les mesures sanitaires en vigueur. L’’offre de cours est limitée.

Les associations membres de la Fédération qui donnent les cours ont accès à peu de salles, et la capacité d’accueil est réduite de moitié.  Presque tous les cours de votre région sont déjà complets. Et même si le calendrier des cours et complet dans les 17 régions, les amateurs doiventcontinuer de surveiller le calendrier, car des dates de formation seront ajoutées dès est possible.

Femmes à la chasse

Il y a des milliers d’années, des femmes ont participé à la chasse, y compris du gros gibier, affirme une nouvelle étude. Les auteurs se basent sur la découverte des restes vieux de 9 000 ans d’une jeune femme, enterrée dans les Andes péruviennes avec de nombreuses armes de chasse du gros gibier.

En analysant 27 autres sépultures qui contenaient les mêmes armes, l’étude a conclu que 30 à 50% des chasseurs vivant sur le continent américain il y a 9 000 ans pourraient avoir été des femmes. L’étude contredit la notion très répandue que les chasseurs étaient principalement des hommes dans la préhistoire humaine.

Aujourd’hui environ 30% des nouveaux détenteurs du Certificat du chasseur sont des femmes!

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