Consommation de métamphétamines en hausse ?
Le juge de la Cour du Québec, James Rondeau, s’est dit inquiet ce lundi matin au palais de justice de Rimouski après que trois hommes se soient présentés devant lui pour des infractions relatives à la possession de métamphétamines, une drogue dure qui semble de plus en plus présente dans la région.
« Il me semble que ça fait beaucoup de cas semblables ce matin pour cette drogue », a-t-il mentionné à la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. Le juge Rondeau a souvent déploré les effets de cette drogue lors des derniers mois.
Les trois hommes ont tous plaidé non coupables et demandé le report de leurs dossiers au 11 janvier pour avoir le temps de chercher un avocat. Dans les trois cas, les infractions auraient été commises à Rimouski.
Alcool au volant
Deux personnes ont plaidé coupables à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies lundi matin. Simon Bérubé, 41 ans, a admis avoir conduit avec un taux d’alcoolémie de 110 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang, le 28 août 2020 à Rimouski. « Vers 19 h 50, les policiers reçoivent un appel d’un citoyen qui dit que le véhicule devant lui conduit de manière erratique. Les policiers repèrent l’accusé à la Cantine de la Gare », raconte la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. Sans antécédent, l’homme écope de l’amende minimale de 1 000 $. Son permis de conduire est suspendu pour 12 mois.
Taux de 230 mg
Geneviève Hallé a plaidé coupable d’avoir conduit un véhicule avec un taux de 230 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang, le 20 août 2020 à Rimouski. « Les policiers reçoivent un appel d’un citoyen pour une femme qui s’est présentée au Dépanneur Shell de la Plaza en état d’ébriété. À leur arrivée, elle sort du dépanneur. Elle admet avoir pris un verre chez une amie », rapporte Me Gagné. Le juge James Rondeau impose une amende de 3 000 $ à l’accusée sans antécédent judiciaire, en raison du haut taux d’alcoolémie, presque trois fois la limite permise. « Vous étiez un danger pour vous et pour la population », lance le magistrat qui suspend également le permis de conduire de l’accusée pour un an.
Appels harcelants
Guylaine Ross a reconnu avoir effectué des appels harcelants à la résidence d’un homme avec qui elle avait eu une liaison amoureuse entre février et août 2020. « Elle a laissé des messages et les plaignants ont reconnu sa voix. Elle semblait en état d’ébriété lors des appels », relate la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. « Mme s’est reprise en main depuis le mois d’août. Elle est passée à autre chose », signale son avocat, Me Rodrigue Joncas. Le juge James Rondeau impose une probation de deux ans à la femme pour ses gestes.