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Nouvelle de 17 h

Direction l’Abitibi pour l’Océanic

Deux matchs à Val-d’Or et un à Rouyn-Noranda
Mikael Martel (Photo : journal le soir – René Alary)

L’Océanic va passer le reste de la semaine en Abitibi où trois parties sont à son calendrier.

Il visitera les Foreurs à Val-d’Or, jeudi et vendredi, avant de se rendre à Rouyn-Noranda, dimanche. On aurait pu penser que l’équipe disputerait ses trois parties face aux Foreurs après que les Huskies aient dû jouer trois fois à Rimouski la semaine dernière, mais la LHJMQ en a décidé autrement.

« Ce n’est pas ça qu’on nous avait annoncé d’entrée de jeu. Quelqu’un à la ligue a changé ça. On va jouer contre Rouyn le troisième match. Je ne connais pas les tenants et aboutissants de cette décision-là », explique Serge Beausoleil.

Son club quittera à la levée du jour mercredi pour un périple d’une douzaine d’heures avec une dizaine attaquants en santé, dont huit de l’alignement régulier. L’entraineur a confirmé que Zachary Bolduc en avait pour de deux à trois semaines à l’infirmerie. Il a été blessé, dimanche, lorsque frappé dans son angle mort par Jordan Côté, des Huskies, dont le cas est à l’étude chez le patron de la sécurité des joueurs de la LHJMQ. Bolduc, un espoir de première ronde au prochain repêchage de la LNH, pourrait donc avoir joué son dernier match en 2020.  

Frédéryck Janvier est aussi sur la touche pour quelques semaines tandis qu’Alexander Gaudio doit s’absenter en raison du décès de son père. Andrew Coxhead sera du voyage et pourrait jouer dimanche, mais pas avant.  Sans oublier les deux Européens, toujours incapables de s’en venir au Canada. 

« Il nous manque six attaquants. Logan Costenaro va nous accompagner et peut-être Xavier Ducharme si ses tests sont concluants. Dans le cas d’Alexander Gaudio qui a eu la douleur de perdre son père, sa présence est très hypothétique en ce moment », souligne Beausoleil qui ajoute que rappeler un joueur demeurant dans une zone rouge représente bien des procédures à respecter.

Un voyage qui ne s’annonce donc pas facile. « Val-d’Or, c’est une équipe très rapide et très talentueuse. Il va falloir jouer du hockey serré contre eux, se tenir loin de leur avantage numérique et jouer une partie un peu moins sexy, plus éteignoir. Notre gestion de la rondelle devra être meilleure et nos combats à un contre un aussi », observe l’entraineur-chef.

Martel prend sa place

Un de ceux qui sont appelés à prendre la relève en attaque est Mikael Martel. « Jouer contre Val-d’Or, c’est un peu comme contre Rouyn, une méchante bonne équipe contre qui on vient de jouer trois parties qui se sont décidées par un but contre eux. On est loin de se faire déclasser. Il nous a juste manqué un petit peu d’offensive », mentionne-t-il. 

Avec sept points en douze matchs, Martel est l’un des meilleurs marqueurs chez l’Océanic. Sept points, c’est aussi son total de la saison dernière, mais en 58 parties. « Je ne m’y attendais vraiment pas. Je suis plus utilisé et j’en profite. Je donne tout ce que je peux. Je joue aussi en avantage numérique en me positionnant devant le filet pour faire écran au gardien et je suis prêt pour les retours de lancer. Je pense que Serge aime bien ce qu’il voit en ce moment », dit-il.

Martel ne détestait pas laisser tomber les gants, l’an dernier. Le resserrement des règlements cette saison contre les bagarres l’incite à se concentrer davantage sur d’autres aspects de son jeu. Quand il a vu son jeune coéquipier Bolduc tomber au combat dimanche, c’est là qu’il a davantage constaté que les règles du jeu avaient changé. Quand un journaliste lui a dit qu’il y a cinq ou six ans, le joueur des Huskies aurait dû répondre de ses gestes, Martel a vite répondu.

« Pas il y a cinq ou six ans, l’année dernière, je ne suis pas certain que ça aurait passé. Mais, encore là, je ne veux pas le dénigrer, mais le gars de l’autre bord joue quatre présences par partie alors que j’ai joué presque 17 minutes. Ce n’était pas le temps d’aller passer 15 minutes dans la boite. Mon rôle est de continuer de jouer physique et de faire de la place pour les gars. Ça allait super bien avec Bolduc et Ouellet dimanche, jusqu’à ce que Bolduc mange son coup », explique l’attaquant de 19 ans.

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