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Le maire Parent et son beau-frère ne se parlent plus depuis trois ans

Jean Richard estime que la page devrait être tournée

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a dévoilé une partie de sa vie privée dans un article publié dans un hebdomadaire local, aujourd’hui, en indiquant notamment que ses relations avec un beau-frère, qu’il ne nomme pas, combinées avec la politique, ont durement affecté sa vie de famille.

Dans un article intitulé  « Un règne difficile », publié dans L’Avantage, monsieur Parent, qui vient de confirmer qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat l’an prochain, trace un pré bilan de son mandat et accepte d’aborder l’aspect humain de la politique.

Il déplore avoir souffert de son passage à la mairie en tant qu’homme. « C’est certain qu’aux niveaux (sic) humain et familial, c’est extrêmement difficile. Le matin que (sic) Chantal Pilon a décidé d’annoncer qu’elle ne solliciterait pas de mandat, j’ai reçu un appel de mon beau-frère qui travaillait pour l’organisation de Chantal. Il m’a appris qu’il allait se présenter. Et même s’il s’est retiré de la course, au niveau (sic) personnel, ça a complètement bousillé notre famille. Je ne parle plus à ma sœur. J’ai beaucoup moins de contacts avec ma mère, aussi », rapporte la publication.

« Irrécupérable »

« On se retrouve dans une situation assez particulière quand le beau-frère, une ou deux fois par semaine, de façon répétitive, s’en va véhiculer des propos extrêmement néfastes à l’égard de la Ville, du conseil municipal et de moi-même. Ce n’est pas bon pour une relation familiale. C’est irrécupérable. »

Beau-frère actif

Le beau-frère en question, Jean Richard, s’est effectivement impliqué dans plusieurs dossiers en tant que citoyen intéressé par la politique. Monsieur Richard a été notamment membre du collectif pour le statu quo des districts électoraux ces derniers mois. Il agit comme chroniqueur de politique à la radio CFYX. Ce qui implique évidemment un regard critique même si subjectif.

« Marc avait d’abord annoncé qu’il ne se présentait pas (NDLR : quand il a complété le mandat d’Éric Forest)», rappelle monsieur Richard.

« Le lendemain du jour où Chantal Pilon a dit « je n’y vais pas », moi je me suis dit « j’y vais. » Après, lui, il a décidé de se présenter et ce bout-là ne me concerne pas. Ensuite, je me suis retiré de la course justement pour des raisons personnelles et familiales, justement parce que ça causait des frictions. Marie-Claire (la conjointe de Jean Richard, une des trois sœurs de Marc Parent) recevait des pressions. En plus, mon passage comme éventuel candidat avait atteint son objectif de susciter le plus de débats possible. Je suis passé à autre chose, tout en continuant de m’intéresser à la politique, municipale entre autres, puisque c’est l’une de mes passions », renchérit monsieur Richard.

« Ça aurait dû se terminer là »

« Quand je croise Marc, je lui dis toujours bonjour, mais il ne me répond pas. Je pense que lorsque je lui ai dit que je renonçais à me présenter à la mairie, la querelle aurait dû s’arrêter là. Le fait que je fasse de la radio ou que je me batte dans des dossiers comme les districts électoraux n’a rien à voir! À titre de chroniqueur, c’est normal que j’exprime des opinions. Si je me souviens bien, le premier dossier dont Marc n’a pas aimé que je me mêle était celui (de la gestion) des chiens. La dernière fois où il m’a adressé la parole, il n’avait pas encore été élu (2017) », confie monsieur Richard.

« Je pense que Marc a accumulé de la rancœur et qu’il prend toutes les choses « trop personnel ». Il doit être malheureux. C’est probablement parce qu’il a été très affecté par les critiques des derniers mois que ça « sort » comme ça. Je suis prêt à lui parler, parce qu’en ce qui me concerne, la page devrait être tournée depuis longtemps; depuis le jour où je lui ai annoncé que ne je ne me présenterais pas. Ça aurait dû se terminer là », conclut monsieur Richard.

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