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Nouvelle de 17 h

Des graffitis protégés parce qu’ils ont une histoire

On aimerait rendre hommage à l’artiste disparu
Un des graffitis en question. (Photo: courtoisie)

Les arts visuels ont plusieurs visages, dont celui des graffitis, que l’on retrouve habituellement davantage en milieu urbain, mais dont un exemple frappant attire l’attention à Saint-Simon, dans Les Basques.

Vous avez déjà peut-être aperçu ces graffitis dont les photos accompagnent notre article, du côté Nord de la route 132 Ouest, passé le village en route vers Rivière-du-Loup, sur des bâtiments de ferme et un conteneur.

On pourrait être tenté de dire qu’il s’agit d’une forme de pollution visuelle, mais le propriétaire n’est pas d’accord pour les faire disparaître et la relationniste du comité d’embellissement du village non plus.

Ils ont une bonne raison : il y a toute une histoire derrière ces graffitis, selon ce qu’a découvert la relationniste du comité.

(Photo: courtoisie)

Son identité

« L’artiste « tagueur » est revenu dans son coin de pays peu de temps avant de mourir, il y a trois ou quatre ans. Il a choisi l’endroit et demandé l’autorisation au propriétaire pour faire ses « tags » avec des amis. Sa mère est venue voir l’œuvre de son fils récemment. J’ai appris que l’artiste était très renommé dans la communauté des « tagueurs » montréalais. Il paraît que ses « tags » du centre-ville de Montréal sont réputés. Je crois qu’il a encore des amis dans la région, ici. Nous aimerions connaître son identité pour lui rendre hommage. Je lance un appel à tous », explique Michelle, la relationniste en question.

La bâtiment en entier. (Photo: courtoisie)

Pas question!

« Je suis membre du comité d’embellissement de Saint-Simon. Ça fait cinq ans qu’on travaille sur le dossier de la protection du paysage. Nous voulons notamment contribuer à l’embellissement du village par la notion de végétalisation. Nous souhaitons sensibiliser les citoyens à prendre soin de leur propriété. La beauté  des paysages est l’affaire de tous », précise-t-elle. 

Michelle soutient qu’il n’est pas question ni pour le comité ni pour le propriétaire des structures sur lesquelles ont été tracés les dessins de les détruire.

 « Il n’est pas question du tout de recommander d’enlever les « tags ». Il n’y a aucune menace de les retirer, d’aucune façon. Ce serait même davantage notre intention de les mettre en valeur. »

Le comité poursuit son action cet hiver, malgré la neige qui s’ajoute inévitablement au décor. Pour de plus amples informations : [email protected] . Le comité d’embellissement la Brigade Verte félicite Francis Jean pour cette ajout a l’attrait de ses paysages.

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