Délit de fuite : Michael Athot change d’avocat et reste en prison
Un des deux principaux accusés en lien avec un délit de fuite s’étant déroulé sur un terrain à Sainte-Thérèse-de-Gaspé le 20 mai 2020, Michaël Athot, 24 ans, de Val-d’Espoir, était de retour en Cour lundi pour son enquête sur remise en liberté.
L’enquête ne s’est pas tenue puisque l’accusé a changé d’avocat et que son nouvel avocat a demandé plus de temps pour analyser le dossier avant de procéder. L’enquête sur remise en liberté a donc été reportée au 8 février au palais de justice de Percé. Athot demeure détenu d’ici là.
L’homme de 24 ans fait face entre autres à quatre chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction en vertu du Code criminel, un chef de délit de fuite causant des lésions, un chef d’accusation de voies de fait armé, un chef d’accusation de voies de fait graves, un chef d’entrave au travail des policiers, ainsi qu’un chef de méfait de moins de 5 000$ sur un véhicule de la SQ au moment de son arrestation.
Julie Laurencelle reporte son option
L’autre principale accusée dans cette affaire, la conjointe de Michael Athot, Julie Laurencelle, 28 ans, était également de retour au tribunal lundi pour donner une orientation à son dossier. Cette étape a plutôt été reportée au 22 février.
L’accusée a été remise en liberté le 19 novembre au terme de son enquête sur remise en liberté. Julie Laurencelle était détenue depuis son arrestation, le 13 octobre dernier. Elle avait été condamnée à six mois de prison en janvier 2019 pour un délit de fuite ayant causé la mort d’une femme de 62 ansle 6 août 2017 à Sainte-Thérèse-de-Gaspé.
Elle fait face à trois chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction au Code criminel ainsi que de complicité dans un dossier de délit de fuite causant des lésions.
Complicité après les faits
La mère de Michaël Athot, Rachel Poulin, une femme de 49 ans de Cap-D’Espoir, doit répondre à des accusations de complicité après le fait dans le dossier de délit fuite causant des lésions. Elle était aussi de retour en Cour lundi et son dossier a été remis au 22 mars pour l’orientation-déclaration. Elle n’est pas détenue.
L’accusé est demeuré détenu et il reviendra en Cour le 25 janvier pour l’enregistrement de son plaidoyer (orientation-déclaration). Lui et sa conjointe Julie Laurencelle, 28 ans, ont été arrêtés le 13 octobre à leur domicile de Val-d’Espoir, ancienne municipalité faisant partie de la Ville de Percé, à la suite d’une longue enquête policière pour des événements qui se seraient passés en mai 2020.
Longue enquête policière
Julie Laurencelle, 28 ans, et son conjoint, Michaël Athot, 24 ans, ont été arrêtés le 13 octobre à leur domicile de Val-d’Espoir, ancienne municipalité faisant partie de la Ville de Percé, à la suite d’une longue enquête policière pour des événements qui se seraient passés en mai 2020.
« Le 20 mai, nous vous rapportions que vers 15 h 15, les policiers du poste de la MRC du Rocher-Percé avaient été appelés pour se rendre sur un terrain privé à l’arrière d’une résidence de la route 132 à Sté-Thérèse-de-Gaspé à la suite d’une collision entre une piétonne et un véhicule tout terrain (VTT) de type « côte à côte ». On rapportait qu’une dame âgée dans la soixantaine avait subi des blessures graves après avoir été heurtée par un VTT. Elle fut transportée au centre hospitalier, mais sa vie n’était pas en danger malgré la gravité de ses blessures. La personne qui conduisait le VTT n’était pas restée sur les lieux de la collision et avait fui les lieux en direction Est sur la route 132 avec un autre passager qui l’accompagnait », indique le sergent de la SQ, Claude Doiron.