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Plus de la moitié des PME dépendent encore de la Subvention salariale d’urgence

La crise n’a pas donné de répit aux gens d’affaires. (Photo: Unsplash photos)

Les nouvelles règles encadrant l’admissibilité aux programmes d’aide fédéraux destinés aux petites et moyennes entreprises (PME) devraient être introduites dans moins de deux semaines, mais en attendant, les propriétaires d’entreprise ne savent toujours pas à quoi s’attendre, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

La FCEI exhorte le gouvernement à communiquer les nouveaux critères de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et de la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) bien avant le 14 mars, date de la prochaine période de demande.

« Les entrepreneurs font face à une tonne d’incertitudes en ce moment, notamment en raison des restrictions gouvernementales en cours, affirme Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI. La subvention salariale et l’aide au loyer demeurent essentielles à la survie de beaucoup de PME. Voilà pourquoi les propriétaires ont besoin de connaître les règles rapidement afin de prendre les décisions appropriées pour leur entreprise ».

Plus de la moitié des PME (53 %) dépendent toujours de la SSUC et 27 % bénéficient de la SUCL. À l’échelle du pays, seul un quart des entreprises ont retrouvé un niveau de ventes normal.

Comment planifier?

Outre le fait de communiquer le plus vite possible les nouveaux critères d’admissibilité pour la prochaine période de demande, le gouvernement devrait veiller à toujours annoncer au moins 30 jours à l’avance les règles des futures périodes. Cela aurait l’avantage d’offrir aux PME la possibilité de planifier. Il faudrait également prolonger ces deux programmes au-delà de juin étant donné qu’il est probable que certaines restrictions soient toujours en vigueur à ce moment-là et qu’une bonne partie des entreprises risquent de ne pas avoir encore retrouvé un niveau de ventes normal.

Date butoir

Par ailleurs, il ne sera plus possible de faire une demande au titre du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) à partir du 31 mars. La FCEI encourage le gouvernement, non seulement à repousser la date limite pour les demandes au-delà du 31 mars, mais aussi à augmenter le montant accordé par le CUEC à 80 000 $ ainsi que la portion pardonnée à 50 %.

« Les propriétaires de PME doivent savoir rapidement s’ils vont pouvoir bénéficier des aides gouvernementales au cours des mois qui viennent, que ce soit pour les aider à payer leur loyer, d’autres frais fixes ou pour garder leurs employés. De plus, prolonger les programmes leur offrirait un peu plus de certitudes quant à l’avenir de leur entreprise », conclut monsieur Guénette.

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