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L’héritage d’un grand capitaine : Jonathan Beaulieu

Ses cinq saisons passées avec L’Océanic ont fait en sorte que Jonathan Beaulieu choisisse Rimouski pour s’installer. Il pose ici avec ses filles, Alexia-Rose et Sofia-Frédérique. (Photo: courtoisie)

Il y a 15 ans aujourd’hui, le chandail numéro 9 de celui qui aura été jusqu’à maintenant le seul capitaine de L’Océanic ayant remporté la prestigieuse coupe Memorial, emblème du championnat canadien de hockey junior, était retiré.

Alors qu’on vient de célébrer en 2020 le 25e anniversaire de l’équipe de toute une région, Jonathan Beaulieu apparaît comme le capitaine par excellence de L’Océanic, une source d’inspiration pour ceux qui suivent et ont suivi. Si on se souvient de sa carrière de hockeyeur, Beaulieu était de ceux qui ne renoncent jamais. Il savait entraîner ses coéquipiers dans son sillage. Ses qualités d’individu, tout comme ses qualités sportives en faisaient un joueur déterminé, courageux et capable de se distinguer dans les situations corsées.

Beaulieu a passé cinq ans avec L’Océanic. Ses meilleures récoltes de points ont été de 64 points en 1999-2000 avec 25 buts et de 55 points la saison suivante. Il a aussi joué à l’Université de Trois-Rivières en 2001-2002, puis a évolué deux saisons dans la Ligue centrale et la Ligue de la Côte Est, avant de retourner à l’UQTR pour une dernière campagne dans le hockey de haut calibre.

L’homme de 40 ans travaille maintenant pour le compte de la brasserie Molson à Rimouski.

(Photo: courtoisie L’Océanic)

Avec Lecavalier, Richards et Crosby

En entrevue avec le journal le soir, aujourd’hui, Jonathan est demeuré lui-même : humble et reconnaissant.

« Quand je vais au Colisée avec mes enfants, ils me demandent pourquoi ma bannière est à côté de celles de Vincent Lecavalier, Brad Richards, Michel Ouellet et Sidney Crosby. Je ne me suis jamais vu comme leur égal. Ce dont je me souviens le plus de ma soirée hommage, c’est que ça a été un honneur personnel que je n’oublierai jamais, mais surtout l’occasion de rendre hommage à ceux qui m’ont aidé dans ma carrière de hockeyeur : mes amis, ma famille et tous les membres de L’Océanic, à partir du préposé à l’équipement jusqu’à monsieur (Maurice) Tanguay et Doris Labonté. Doris avait fait un discours, ainsi qu’Éric Forest », confie Jonathan.

Un grand moment

« C’était un grand moment de ma vie, quelque chose qui va me rester, mais mes plus beaux moments, je pense que je les ai vécus sur la glace. J’ai surtout accepté cet hommage en me disant que c’était un hommage à toute l’équipe championne de 2000. On avait eu une belle fête de retrouvailles. Il y a eu beaucoup de visibilité sur moi parce que j’étais le capitaine. Ce qui fait que mon chandail est là, je pense que c’est plus dû à l’ensemble de l’œuvre de notre équipe championne. Si je devais comparer ma contribution à celle de quelqu’un d’autre comme joueur, dans l’histoire de L’Océanic, ce serait davantage à Allan Sirois, le premier capitaine de l’équipe, que je me comparerais », commente aussi Jonathan.

« Le hockey junior et L’Océanic ont occupé une place très importante dans ma vie. Si je n’avais pas joué avec L’Océanic, je ne serais certainement pas resté à Rimouski pour faire ma vie d’adulte », constate Jonathan Beaulieu, originaire de Sainte-Foy.

(Photo: courtoisie, L’Océanic)

La COVID

Puisque comme ancien hockeyeur, il continue de s’intéresser à L’Océanic, nous avons demandé à Jonathan Beaulieu ce qu’il pense de la situation du hockey junior, vs la COVID-19.

« Ce que ça démontre, c’est à quel point la Ligue de hockey junior majeure du Québec est sérieuse. Ça démontre que Ligue a pris les moyens de donner du hockey aux partisans, tout en s’assurant de bien protéger la santé des joueurs, même si les équipes ne font pas d’argent. La LHJMQ agit comme une ligue pratiquement professionnelle en faisant tout en œuvre pour présenter quand même du hockey. Tout le monde a travaillé bien fort pour contrer les effets de la COVID, mais je ne suis pas certain qu’on pensait que ça allait durer un an. Malgré tout ça, le but est maintenu, c’est que les joueurs puissent se développer. »

Retour au Colisée

Les soirées de reconnaissance et les rivalités enivrantes de la saison et des séries nous semblent bien loin et on ignore toujours quand les partisans pourront retourner au Colisée Financière Sun Life.

« Dites-vous que si les gens s’ennuient de L’Océanic et du Colisée, L’Océanic s’ennuie aussi beaucoup de ses partisans », commente le directeur des communications, Nicolas Thibeault.

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