Nouvelle de 17 h > Le Bloc estime avoir enregistré un gain pour la gestion de l’offre
Nouvelle de 17 h

Le Bloc estime avoir enregistré un gain pour la gestion de l’offre

Les députés Kristina Michaud et Maxime Blanchette-Joncas. (Photo courtoisie)

La députée d’Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia, Kristina Michaud, et le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, se réjouissent que leur parti ait obtenu l’appui de la Chambre des communes pour faire progresser le projet de loi C-216 visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans les accords commerciaux. 

Le projet de loi C-216 du Bloc Québécois retirerait au ministre des Affaires étrangères le droit de conclure tout traité dans lequel le Canada concède des parts de ses marchés sous gestion de l’offre : les produits laitiers, la volaille et les œufs. Il a été adopté à l’étape de la deuxième lecture, malgré l’opposition d’une majorité des conservateurs, incluant le chef du parti, Erin O’Toole.

Soutenir le projet

« L’Union des producteurs agricoles ainsi que plusieurs fédérations agricoles canadiennes ont demandé à tous les partis de soutenir ce projet de loi. Nous n’y sommes pas encore tout à fait, mais c’est la première fois qu’un tel projet de loi est déposé à Ottawa et qu’il y a un vote dans lequel la majorité des élus reconnaissent qu’il faut interdire au gouvernement fédéral d’utiliser le gagne-pain de nos producteurs agricoles comme monnaie d’échange dans le commerce international. Nous invitons maintenant nos collègues à entendre la demande des agriculteurs et à soutenir notre projet de loi jusqu’à son adoption finale », a déclaré madame Michaud.

Protégés plutôt qu’indemnisés

« Évidemment, les producteurs et les transformateurs préféreraient être protégés qu’indemnisés. C’est pourquoi ils demandent à tous les partis d’appuyer jusqu’au bout le projet de loi du Bloc Québécois. Toutefois, pas besoin d’attendre le reste du processus législatif pour conclure des ententes avec les producteurs. Ottawa doit dès maintenant annoncer les indemnisations qui tardent et, parallèlement, continuer à travailler à la demande, notamment de l’Union des producteurs agricoles du Québec, vers la protection définitive de la gestion de l’offre », martèle monsieur Blanchette-Joncas.

Facebook Twitter Reddit