Actualités > Politique > Le Bloc Québécois estime que son bilan parlementaire est éloquent
Politique

Le Bloc Québécois estime que son bilan parlementaire est éloquent

Maxime Blanchette-Joncas (© HOC-CDC Credit: Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services)

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les-Basques, dressent le bilan de la session parlementaire au cours de laquelle le Bloc Québécois estime avoir fait des gains historiques et défendu la nation québécoise à Ottawa.

« Dans la dernière semaine uniquement, la Chambre a pris acte que le Québec pouvait s’inscrire dans la Constitution en tant que nation française, puis a voté en faveur de l’application de la Charte de la langue française aux entreprises sous juridiction fédérale. Ce sont deux gains importants pour le Québec à l’initiative du Bloc Québécois. Pas plus tard qu’hier, nous avons coupé les vivres au projet de commission pancanadienne des valeurs mobilières, auquel le Québec est vivement opposé depuis des décennies. Et encore cette nuit, nous permettions l’adoption du projet de loi C-10 sur le soutien à la culture, pour lequel seuls le Québec et son milieu culturel étaient prêts à se battre. Le Bloc Québécois a fièrement défendu la nation québécoise, quotidiennement transformé l’ordre du jour à Ottawa et fait des gains dans les dossiers prioritaires du Québec », a déclaré monsieur Blanchet.

Une nation française

Dans un vote qu’il qualifie d’historique à son initiative, le Bloc Québécois, la Chambre des communes a pris acte que le Québec inscrira dans la Constitution canadienne que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont le français est la seule langue officielle et commune.

« La Chambre, à l’exception des libéraux de Justin Trudeau, s’est également prononcée en faveur de l’application de la loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale. Tous les partis se sont toutefois prononcés contre un autre projet de loi du Bloc exigeant la connaissance suffisante du français afin d’obtenir la citoyenneté à partir du Québec », argumente le parti dans un communiqué.

Coudées franches

« L’Assemblée nationale a aujourd’hui les coudées franches pour adopter des lois qui correspondent au statut de nation du Québec. Ce constat des élus fédéraux à savoir que le Québec se définit comme une nation de langue française devra dorénavant être un facteur-clé de leurs décisions, particulièrement en matière de promotion au Québec de notre langue officielle et commune », a fait valoir le chef du Bloc Québécois.

Priorités

Le Bloc Québécois estime avoir convaincu la Chambre de la nécessité de défendre les personnes les plus vulnérables : les aînés et les personnes atteintes de maladies graves.

« Nous avons rallié la Chambre des communes en faveur d’une hausse de la pension de vieillesse de 110$ de tous les 65 ans et plus, contre la volonté du gouvernement de créer deux classes d’aînés. Nous avons également obtenu l’appui des parlementaires à notre projet de Loi d’Émilie Sansfaçon à la nécessité de faire passer les prestations de maladie de l’assurance-emploi à 50 semaines. Ce sont-là deux combats que nous n’abandonnerons jamais », a déclaré le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les-Basques.

Dans le cadre du débat sur l’aide médicale à mourir, monsieur Blanchet a exceptionnellement offert son soutien à un bâillon du gouvernement, rendu nécessaire pour faire adopter cette loi. Puis, tout récemment, le Bloc Québécois rappelle avoir travaillé de concert avec les représentants des Premières Nations et des Inuits afin d’élaborer un plan d’action pour faire la lumière sur la tragédie historique des pensionnats autochtones.

Une gestion responsable de la pandémie

Le Bloc Québécois affirme être intervenu pour corriger les lacunes dans la gestion de la crise sanitaire. Ses élus ont notamment talonné le gouvernement sur les enjeux frontaliers, exigeant un resserrement de mesures comme la suspension de vols provenant de pays aux prises avec de nouveaux variants, l’interdiction de financer les quarantaines des touristes du temps des Fêtes aux frais des contribuables et l’obligation pour les voyageurs non essentiels de subir des quarantaines supervisées.

« Nous étions là pour protéger la sécurité de la population, mais aussi pour l’aider à traverser la crise. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour faire adapter les programmes fédéraux aux différents types de travailleurs du Québec, notamment les travailleurs autonomes, ainsi qu’aux différents modèles de PME. Nous avons également obtenu gain de cause afin que les compagnies aériennes remboursent leurs clients pour les vols annulés si elles veulent de l’aide à même les fonds publics. Évidemment, nous avons aussi protégé les contribuables en mettant fin à l’octroi gouvernemental de généreux contrats sans appel d’offres aux proches des libéraux, comme lors du scandale WE Charity », a indiqué Maxime Blanchette-Joncas

Économie des régions

Le Bloc Québécois soutient avoir mis de l’avant les priorités économiques des régions du Québec tout au long de la session. « L’appui du Bloc aux producteurs agricoles est indéfectible : nous en avons fait une condition de notre appui au budget, en plus de défendre un projet de loi mettant fin aux brèches dans la gestion de l’offre et d’en coparrainer un autre sur le transfert intergénérationnel des fermes. Nous avons appuyé les agriculteurs pour qu’Ottawa règle le fiasco des travailleurs étrangers temporaires et notamment obtenu qu’il retire à l’entreprise Switch Health la gestion de leurs tests de dépistage. Nous avons déposé des plans concrets pour créer des emplois à travers la maximisation du potentiel forestier et pour soutenir nos petits commerces locaux. Nous avons également été les seuls à prendre le parti des pêcheurs en affrontant l’incompétence fédérale dans la gestion des ports et des installations de pêche dans l’Est-du-Québec. Le Bloc Québécois a été debout pour les régions du Québec », a fait valoir le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les-Basques.

Revitalisation des régions

En mai dernier, le député, Maxime Blanchette-Joncas a déposé le projet de loi C-295 afin de créer un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômés qui veulent s’établir en région et ainsi favoriser l’attraction et la rétention de ces derniers. « Dans une région comme le Bas-Saint-Laurent, nous faisons face à une pénurie de main-d’œuvre spécialisée tout en étant confrontés à la dure réalité du vieillissement de notre population. Cette initiative viserait justement à contrer l’exode des jeunes en région ainsi que de promouvoir la formation de la main d’œuvre spécialisée. De plus, ces nouveaux diplômés viendraient soutenir des services essentiels qui seront potentiellement rompus dans les années futures si le statu quo est maintenu. »

Internet haute vitesse au Bas-Saint-Laurent

Après de multiples pressions de sa part, le Bloc Québécois rappelle également que le gouvernement fédéral a entendu raison en se ralliant au plan de déploiement Internet haute vitesse du gouvernement du Québec qui prévoit brancher l’ensemble des foyers du territoire d’ici septembre 2020. Du côté d’Ottawa, l’échéancier était d’attendre jusqu’à 2030 pour le même objectif. C’est une somme historique de 413 millions de dollars qui sera transférée à Québec pour mener à bien ce projet essentiel des Québécois.

Plus précisément, c’est près de 64 M$ millions qui seront investis au Bas-Saint-Laurent, permettant le branchement de plus de 9 500 foyers. « Enfin! Les gens de chez nous pourront bientôt se consacrer à leur développement et à leur prospérité avec des outils technologiques reconnus comme essentiels. La pandémie a considérablement accentué le besoin d’accès à Internet et particulièrement avec le contexte d’éducation à distance et de télétravail. Ce mépris fédéral achève, heureusement », s’exclame le député bloquiste.

Facebook Twitter Reddit