Mylène Leblanc, Pierre Morel et Alexandre Durastel exposent à Matane
Les présentoirs photos de la Ville de Matane affichent de superbes œuvres en cet été 2021, et ce, jusqu’en septembre prochain.
Elles représentent diverses sphères de la vie culturelle matanaise et le public constatera qu’elles s’adressent tant aux initiés qu’à la clientèle jeunesse.
Pierre Morel — « Charmes mataniens »
-Lieu : Piste cyclable William-Price, secteur terrain de volleyball.
Le journaliste Pierre Morel a remporté un appel de dossiers pour les présentoirs photo et c’est ainsi qu’il présente « Charmes mataniens » :
« La région de La Matanie regorge de trésors visuels, en plus de la mer, de la forêt, la nature, le ciel et le soleil nous inspirent. Cette richesse nous allume comme elle peut enflammer les sentiments de ceux et celles qui prennent le temps de déguster, voire de dévorer leur espace en immortalisant des moments de leur passé. Comme disait un grand photographe de Matane aujourd’hui disparu, ce n’est pas juste la photo qui compte, mais le moment de capter cet instant. La photographie c’est comme un dessert, on l’aime enrobée de délices, de passion, de couleurs et de douceur. Dans les photos que je soumets bien simplement je désire partager ces brefs instants qui m’ont donné des frissons et qui pourraient vous donner le goût de regarder notre Matanie d’un œil différent. »
Alexandre Durastel — « Yomi »
-Lieu : Piste cyclable William-Price, secteur hôtel de ville.
« La série « Yomi » est une représentation visuelle d’un monde souterrain dans la mythologie shintoïste. Nous passons de la lumière à l’obscurité, tout comme ce que la divinité Izanami traversera. Elle était autrefois une divinité de la création qui sera condamnée à errer pour l’éternité dans ce monde obscur pour devenir la déesse de la mort. Ce travail photographique part d’une grande curiosité pour cette mythologie qui est riche en contenu divers et varié. C’est une interprétation à base de montages photographiques. Cette vision qui est créée à partir d’éléments pris en photo puis assemblés. « Yomi » nous montre des lieux, créatures et formes que cet endroit pourrait comporter. Tout ceci dépeint un monde à la fois abstrait, ésotérique et rempli de mystères », explique Alexandre Durastel, étudiant français originaire de la Guadeloupe.
Mylène Leblanc – « Un enfant parmi les monstres »
-Lieu : Parc Jean-Charles-Forbes
Mylène Leblanc propose une série d’illustrations pour les petits. Elle a aussi remporté l’appel de dossiers pour les présentoirs photo. Comme artiste, Mylène se décrit de cette façon :
« Je dessine et gribouille depuis toujours. L’illustration jeunesse nourrit l’enfant en moi par ses situations comiques et ses couleurs vibrantes. Depuis quelques années, je jongle entre l’illustration numérique et l’acrylique sur papier aquarelle. J’ai exploré plusieurs médiums au cours de ma recherche de style et le mélange d’acrylique et de l’eau m’a permis de redonner plus de liberté aux couleurs et de laisser place à l’imprévu. Ma passion pour le dessin m’a menée vers des études artistiques, plus précisément en dessin animé. Cette formation académique m’a donnée une base solide en dessin, mais aussi une forme de rigidité, un carcan ou la couleur était confinée à l’intérieur de la ligne contour. En 2015, j’ai ressenti le besoin de me détacher de l’illustration numérique et de revenir à un médium plus traditionnel. De cette phase étude en a découlé la série « Un enfant parmi les monstres » qui m’a permis de jouer avec les couleurs et de les laisser déborder! Ma formation en dessin animé n’est jamais vraiment bien loin, comme le témoigne mon encrage qui donne un joli fini bande dessinée. »