Moyens de pression dans six établissements de soins pour les aînés
Les syndicats de la région représentant les travailleuses et les travailleurs de résidences pour personnes aînées et de la Congrégation des sœurs du Saint-Rosaire confirment l’adoption de mandats de moyens de pression dans le cadre de la négociation pour le renouvellement de leurs conventions collectives.
Selon la CSN, ce sont près de 500 travailleuses et travailleurs de la région qui font face à des employeurs qui refusent de leur accorder l’augmentation de 1$ l’heure et la prolongation de leur convention collective d’un an, « ce qui a pourtant déjà été octroyé par d’autres employeurs dans cette ronde de négociation nationale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). »
Les travailleuses et les travailleurs demandent la prolongation de leur convention collective depuis le début pour que tous puissent se concentrer à offrir des soins de qualité en toute sécurité, dans ce contexte de pandémie.
Première ligne
« Les salarié-es des centres d’hébergement privés ont été en première ligne de la lutte contre la COVID-19. Ces personnes salariées demandent à leur employeur de reconnaître à sa juste valeur le travail difficile accompli dans la dernière année », explique Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent de la CSN.
« Avec ce mandat en main, les travailleuses et les travailleurs vont se mettre en action dans les prochaines semaines pour faire connaître leurs revendications au public et pour mettre de la pression sur les employeurs afin de débloquer l’impasse » ajoute Dany Héon, vice-président du Conseil central.
Dans Rimouski-Neigette, l’adoption d’un mandat de moyens de pression touche les résidences suivantes :
- Manoir Les Générations
- Les Résidences de l’Immaculée
- Manoir Normandie
- Centre polyvalent des aînés et aînées de Rimouski-Neigette
- Résidence Seigneur Lepage
- Résidence de la congrégation des sœurs de Saint-Rosaire
Retard
Les syndiqués des centres d’hébergement privés rappellent qu’ils accusent un important retard de rémunération sur les salarié-es du secteur public. Plus de 60 syndicats affiliés à la FSSS-CSN dans le secteur des centres d’hébergement privés et rassemblant environ 2 000 membres négocient de manière coordonnée pour améliorer leur condition de travail partout à travers la province.