Un exemple en matière de persévérance scolaire
Pour la première fois de son histoire, le Fonds 18-04 pour la persévérance scolaire décerne une bouse à un jeune du Bas-Saint-Laurent.
Trois membres de l’exécutif de la Fondation ont fait le voyage de Montréal à Trois-Pistoles un samedi afin de remettre une bourse à un étudiant de l’école secondaire de Trois-Pistoles, Émile Saulnier, de Saint-Jean-de-Dieu, en présence du Journal Le Soir.
Les gens de la Fondation, de même que la directrice de l’école, Edith Morin et l’enseignante Solange Bernard, ont louangé les efforts déployés par Émile, particulièrement en période de pandémie et d’école à distance. « Tu es un modèle à suivre et c’est pour cela que nous avons fait la distance pour venir de remettre ta bouse et te rencontrer chez toi », lance la vice-présidente du Fonds Arcelle Appolon.
La remise de la bourse a eu lieu à l’Hôtel de Ville de Trois-Pistoles en présence du maire, Jean-Pierre Rioux et du préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, qui n’ont pas manqué de féliciter le boursier pour ses efforts. « Tout le monde devrait se préoccuper de la réussite d’un jeune. Continue ton cheminement. Tu m’impressionnes beaucoup. Une société devrait toujours prendre soin de ses jeunes », mentionne M. Rioux. « C’est extrêmement important ce que tu as accompli. La persévérance est le trait de caractère des gens qui vont le plus loin dans la vie. Bravo et continu ton beau travail », commente M. Denis.
La fierté de son école
« Tu as surmonté des obstacles et fait preuve d’une grande capacité d’adaptation. Tu es une grande fierté pour toute l’école », souligne son enseignante.
Le Fonds 18-04 a été fondé en 2013 à Montréal pour souligner la persévérance de jeunes du secondaire et lutter contre le décrochage scolaire. C’est un organisme à but non lucratif qui décerne des bourses grâce à l’implication de bailleurs de fonds. « Cette année, nous avons reçu 421 candidatures et nous avons remis des bourses de 250 $ et 500 $ à 163 jeunes, dont Émile », indique le président de la Fondation, Edouard Staco.
Habituellement, les bourses sont décernées lors d’un gala à Montréal, mais pandémie oblige, les dirigeants sont plutôt allés à la rencontre des jeunes. « Nous avons fait des remises par petits groupes. Ici, nous sommes venus pour Émile qui le mérite. Nous aurions pu envoyer le chèque par la poste, mais nous nous sommes dit qu’il fallait venir rencontrer Émile parce qu’il le mérite autant que les autres », précise M. Staco, dont c’était la 18e et dernière remise de bourse à Trois-Pistoles.