L’homme impliqué dans l’alerte Amber sera évalué à Pinel
L’homme de 36 ans impliqué dans la plus longue alerte Amber de l’histoire du Québec était de retour en Cour mercredi au palais de justice de Matane pour son retour d’évaluation sur son aptitude à comparaître.
La semaine dernière, le juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, avait ordonné que l’accusé se soumette à une évaluation psychiatrique à l’Hôpital régional de Rimouski afin de déterminer s’il est apte à comparaître. Or, cette évaluation n’a pas été faite en raison de la dangerosité de l’homme. Le juge Berthelot a donc exigé que l’accusé soit évalué à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, spécialisé en la matière.
Pour une deuxième fois en une semaine, l’accusé a refusé de quitter sa cellule du centre de détention de Rimouski pour comparaître par vidéoconférence. Il refuse également d’être représenté par un avocat. Le juge lui a désigné une avocate d’office, mais l’accusé refuse de lui parler.
Une dizaine d’accusations
L’homme de 38 ans est notamment accusé d’avoir déchargé une arme à feu en direction de deux policiers avant son arrestation, de séquestration, d’avoir tenté de causer la mort de deux agents de la paix, d’avoir eu en sa possession des armes alors que cela lui était interdit par la Cour. Il fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction et d’avoir volé deux armes à feu.
Une ordonnance de non-publication touche l’identité de la ou des victimes dans cette affaire.
Rappelons que l’accusé a tenu les policiers en haleine pendant six jours au début du mois de septembre à Sainte-Paule, en Matanie. Il est détenu depuis son arrestation, le 5 septembre.