Alerte Amber : l’accusé restera derrière les barreaux
Le juge de la Cour du Québec, James Rondeau, a tranché et l’homme de 36 ans impliqué dans la plus longue alerte Amber de l’histoire du Québec devra rester en prison pendant le processus judiciaire.
Le magistrat a estimé que les garanties soumises par l’avocate de l’accusé, Me Nina Ann Tremblay, n’étaient pas suffisantes pour s’assurer de la bonne collaboration de l’accusé advenant une remise en liberté sous conditions.
La juge Rondeau a rendu sa décision mardi après-midi. L’enquête caution avait débuté la veille par le témoignage de l’enquêteur policier. En Défense, Me Nina Ann Tremblay a fait comparaître l’accusé ainsi que sa mère. Tous ses témoignages sont frappés par un interdit de publication puisque, pour le moment, la cause se dirige vers un procès devant jury. L’accusé reviendra devant le tribunal le 9 novembre à Matane.
Même s’il a refusé de se soumettre à son évaluation psychiatrique à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, l’accusé a été déclaré apte à comparaître la semaine dernière par la juge de la Cour du Québec Andrée St-Pierre qui lui a posé des questions afin de s’assurer que l’accusé comprenait bien le rôle des deux avocats et celui du tribunal.
De nouvelles accusations
L’homme de 36 ans fait face à de nouvelles accusations, notamment en matière d’agressions sexuelles. Il était déjà accusé d’avoir déchargé une arme à feu en direction de deux policiers avant son arrestation, de séquestration, d’avoir tenté de causer la mort de deux agents de la paix, d’avoir eu en sa possession des armes alors que cela lui était interdit par la Cour. Il fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction et d’avoir volé deux armes à feu.
Une ordonnance de non-publication touche l’identité de la ou des victimes dans cette affaire.
Rappelons que l’accusé a tenu les policiers en haleine pendant six jours au début du mois de septembre à Sainte-Paule, en Matanie. Il est détenu depuis son arrestation, le 5 septembre.