« J’ai exprimé une vision, pas une liste d’épicerie » -Guy Caron
Tout comme son adversaire, Virginie Proulx, le candidat à la mairie de Rimouski, Guy Caron, a présenté son bilan de campagne aux médias, ce matin, en marge d’une conférence de presse ayant pour thèmes les aînés et les organismes communautaires.
« J’ai exprimé une vision, pas une liste d’épicerie », mentionne monsieur Caron au sujet de sa campagne, qui compte sur la grande consultation citoyenne sur l’avenir de Rimouski et sur ce qu’il apprendra en début de mandat pour mettre de la chair autour de l’os.
Savoir où on veut être
« Je pense qu’en 49 jours de campagne, les gens ont eu l’occasion de pouvoir comparer les différentes approches des deux candidats à la mairie. On a pu s’exprimer tous les deux. De mon côté, je n’ai fait aucune cachette du fait que je voulais avoir une vision, non pas une liste d’épicerie. Je ne veux pas dire : « je vais faire ceci ou cela » pour n’importe quel groupe de citoyens, mais plutôt « là où Rimouski devrait se rendre ». Évidemment, ça commence par une consultation citoyenne que je veux entamer dès la première journée de mon mandat, pour en arriver à une planification à long terme, qui va être Rimouski 2030. L’objectif est de savoir où on veut être dans huit ou neuf ans. Tout ça va servir de base à l’élaboration des stratégies de Rimouski pour les prochaines années », mentionne monsieur Caron.
Pas de cachettes
« Je n’ai pas fait de cachettes. Le problème numéro un auquel on doit s’attaquer dès maintenant est la pénurie de logements. Si on ne s’attaque pas à ce problème, on ne pourra pas arriver à des solutions pour tous les autres enjeux auxquels fait face la Ville de Rimouski, notamment pour des questions comme le développement économique, la pénurie de main-d’œuvre et le développement du parc industriel. On a réellement besoin de trouver des solutions efficaces à la pénurie de logements, ce qui inclut le logement social. Un projet comme celui de la résidence des Sœurs du Saint-Rosaire et d’autres vont permettre de diminuer les besoins en matière de logement de manière significative et de réduire les listes d’attente. »
Centre-ville et cathédrale « J’ai aussi exprimé ma vision de faire du centre-ville le Quartier de la culture. Ce quartier aura un rôle à jouer dans la revitalisation du centre-ville. Avec une identité, on va pouvoir rallier les gens autour d’un projet commun, pour le centre-ville, mais aussi pour la cathédrale de Rimouski. La Ville est sortie de ce dossier il y a trois ans et demi et je considère qu’elle doit s’impliquer pour trouver une solution rapidement. J’ai affiché mes priorités, mais les citoyens auront aussi leur mot à dire. Je pense à la consultation, mais aussi à la révision du plan d’urbanisme
que j’ai proposée. Une autre innovation que je propose est la consultation citoyenne pré-budgétaire, pour que les citoyens et groupes puissent émettre des suggestions, pour que leurs priorités soient prises en considération lors de la réalisation de chaque budget municipal », affirme monsieur Caron.
« Je souhaite faire de Rimouski une ville qui va continuer à croître au-delà du cap des 50 000 habitants que nous franchirons bientôt. J’encourage les gens à voter en grand nombre le 7 novembre. La participation au vote par anticipation a été très encourageante. On annonce du très beau temps, alors j’encourage les gens à prendre 10 minutes pour s’exprimer sur ce qu’ils veulent avoir comme gouvernement municipal, le gouvernement qui est le plus proche des citoyens », a conclu Guy Caron sur son bilan de campagne.
Aînés et organismes
Les thèmes du point de presse de monsieur Caron ce matin étaient les aînés et les organismes communautaires.
Monsieur Caron rappelle qu’il a participé au colloque « Bien vieillir dans Rimouski-Neigette » en octobre 2019 et il propose que la Ville de Rimouski se serve du rapport de ce colloque pour préparer le prochain plan d’action du programme Municipalités amies des aînés (MADA), dont Rimouski fait partie.
« Rimouski a signé, à la conclusion de ce colloque, une déclaration d’appui et elle se doit de passer de la parole aux actes. La Ville s’était aussi engagée à poursuivre sa participation au Collectif Vieillir ensemble Rimouski-Neigette, à évaluer et à revoir ses pratiques organisationnelles afin de s’adapter aux réalités du vieillissement de la population et à prendre en considération les propositions et les constats entendus lors du colloque », remarque monsieur Caron.
« Les municipalités et villes sont des gouvernements de proximité aux premières lignes pour affronter les divers problèmes sociaux qui affectent le milieu de vie. Je juge essentiel que la Ville établisse des partenariats serrés avec l’ensemble du réseau communautaire de Rimouski pour traiter ces problèmes sociaux. Je propose donc la certification d’organismes communautaires reconnus à vocation sociale afin d’identifier ceux qui bénéficieront d’une aide en services. La politique de la Ville en ce qui a trait aux organismes mandataires ne vise que des activités ponctuelles ou des projets spéciaux. Or, la pauvreté, l’itinérance et l’isolement chez les aînés, pour ne citer que ces enjeux, ne sont pas des problèmes ponctuels. Ils sont récurrents, comme devrait l’être l’appui de Rimouski à ces organismes », prévoit Guy Caron.
Il propose donc de revoir également les procédures de la Politique de soutien aux organismes communautaires pour y assurer plus de prévisibilité et plus de clarté dans les règles d’attribution de financement.