Rodrigue Joncas en voie d’établir un record de longévité
C’est un cinquième mandat pour le conseiller de NazarethLe représentant du district Nazareth, Rodrigue Joncas, est en train d’établir un record de longévité au sein du conseil municipal de Rimouski, comme conseiller.
De mémoire de journaliste et selon les souvenirs de monsieur Joncas lui-même, il deviendra le conseiller qui aura siégé le plus longtemps au sein du conseil rimouskois lorsque le groupe qui vient d’être élu complétera son premier mandat.
En entrevue exclusive avec le journal le soir, monsieur Joncas affiche une fierté bien légitime. Il se dit aussi fier d’être le représentant d’un district qui tout en étant résidentiel, offre à ses habitants une variété de commerces de proximité. Un quartier où il y a encore de la place pour se loger et où il y en aura davantage, à proximité du centre-ville. Et un district où les résidents aiment la stabilité, semble-t-il!
De 2005 à 2021
« Cinq mandats! À moins que je ne me trompe, le seul qui ait fait partie du conseil municipal pendant plus longtemps que moi, c’est probablement celui qui m’a précédé comme conseiller, Éric Forest. Il avait été élu conseiller en 1994, puis en 1998 –un mandat exceptionnel de trois ans en raison des fusions municipales- puis de 2001 à 2005. Il a donc fait 11 ans comme conseiller de Nazareth. Puis, il a été élu comme maire et est demeuré maire jusqu’en 2016, donc, 22 ans consécutifs à la Ville de Rimouski. Avec mon dernier mandat, si le projet de loi se concrétise, ce sera quatre ans et demi de plus, car on pourrait dorénavant être élus au printemps au lieu de l’automne. Avec ce nouveau mandat, j’aurai siégé pendant 20 ans et demi comme conseiller municipal de Rimouski », confie monsieur Joncas, qui a aussi été maire de Gaspé auparavant.
Conseil renouvelé
On a constaté hier soir, lors de l’assermentation des élus, que le nouveau conseil de Rimouski compte six nouveaux venus et six élus de retour. Les anciens comme monsieur Joncas vont ainsi pouvoir encadrer les nouveaux, dont le maire, Guy Caron.
« Je suis certain qu’on va former une belle équipe. On a eu l’occasion de se rencontrer de façon informelle et déjà, on sent qu’on va bien travailler ensemble. J’en suis convaincu », assure Rodrigue Joncas.
Dossiers importants
Des projets importants sont en cours d’évolution à Nazareth. Un projet de transformation d’un édifice commercial en garderie sur le boulevard Saint-Germain vient d’être rejeté, mais devrait normalement faire place à un plan B, sa transformation en édifices à logements. Un autre projet, majeur celui-là, prévoit la construction de quelques 140 unités d’habitation dans l’axe Est-Ouest, à la hauteur du boulevard Henri-Bourrassa, à partir de Lausanne.
« Le permis de garderie est refusé, mais il est question de construire des logements. À court terme, le gros dossier est celui de l’entrepreneur Gérald Albert, qui vient de commencer ses travaux. On sait qu’il y en aura pour quelques années. Il aura besoin de l’écoute de la Ville et de son service d’urbanisme et c’est sûr qu’on sera là pour l’accompagner », indique monsieur Joncas.
Problèmes de circulation en vue
« Ce qui préoccupe les gens de mon quartier présentement, par rapport à ce projet, c’est que la circulation devra se faire dans le sens du prolongement du boulevard Henri-Bourrassa. Le boulevard traverserait la rue du Coteau dans l’axe de la piste cyclable. Il y a beaucoup de gens qui nous ont dit lors du porte-à-porte, pendant la campagne électorale, qu’ils craignent que ça n’entraîne une affluence indue dans le secteur de la rue du Coteau. Parce que beaucoup de monde se retrouverait au coin de Lausanne/Marquis de Vaudreuil. J’ai déjà vu en 2005, dans les cartons de la Ville, qu’Henri-Bourrassa déboucherait le jour où on aurait un accès additionnel vers le centre-ville. La question va finir par se poser, mais on a le temps de se virer de bord », commente Rodrigue Joncas.
« Il y a des préoccupations, mais il y a aussi des solutions. Je ne suis pas inquiet », note-t-il.
Proximité
Pour le développement résidentiel de Nazareth, il faut oublier la vieille partie (au Nord du boulevard Saint-Germain), parce qu’il n’y a plus de place, mais il y a d’autres projets en évolution. « À Nazareth comme chez notre voisin, Sacré-Cœur, on se retrouve à quatre ou cinq minutes du centre-ville, alors c’est attractif. En plus du projet de Gérald Albert, il y a plein d’autres terrains disponibles dans ce secteur. Il y a plusieurs propriétaires disposés à vendre des terrains qui ne sont actuellement que de grands champs », annonce monsieur Joncas.
Logerie
Et ailleurs, il y a d’autres projets de logement pour Rimouski, auxquels monsieur Joncas entend contribuer.
« Je siège toujours au sein du conseil d’administration de l’organisme la Logerie. On a un beau projet de 40 logements qui est méconnu. Ce n’est pas assez dit : nous, à la Logerie, notre mission est d’offrir du logement abordable. Nous avons des programmes en partenariat avec la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) qui nous permettent d’offrir des logements subventionnés jusqu’à 40%. Notre clientèle est de 65 ans et plus pour personnes autonomes. On est en mesure de proposer des logements de qualité à coût abordable. On a ciblé un terrain sur la rue Alcide C. Horth. On est en train d’analyser où ça se situerait. Il y aurait, genre, deux tiers de logements de trois pièces et demi et un tiers de logements de quatre pièces et demi. La demande de trois et demi est très forte chez les personnes âgées », ajoute monsieur Joncas.