Actualités > Faits divers > Les Échos du palais de justice de Rimouski
Faits divers

Les Échos du palais de justice de Rimouski

Le palais de justice de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Voici quelques décisions prises lundi matin par la juge de la Cour du Québec, Andrée St-Pierre, au palais de justice de Rimouski.

Violence conjugale

Un homme de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Steeve Bélanger, a plaidé coupable à des accusations en matière de violence conjugale (voies de fait et méfait). Les événements seraient survenus le 6 août 2021 et à quelques reprises dans les mois précédents. « Le 6 août monsieur apprend que sa conjointe a eu une relation intime avec un autre homme. Il fracasse un verre sur la rampe d’escalier et madame reçoit des éclats, mais elle n’est pas blessée. Il lui serre les bras et il lui crache au visage. Il donne un coup de poing sur la toilette. Le lendemain matin, il lui crache de nouveau au visage. Monsieur a admis aux policiers avoir serré les bras de la victime et/ou lui avoir donné une claque au visage à trois reprises », relate le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte. La juge Andrée St-Pierre a entériné la suggestion commune des deux parties et elle condamne l’accusé à une probation de deux ans assortie de l’obligation d’effectuer 100 heures de travaux communautaires. « Mon client comprend que les travaux sont un palliatif à l’emprisonnement », a déclaré son avocate, Me Maryse Beaulieu. La sentence comprend également une interdiction de posséder des armes de 10 ans ainsi qu’un prélèvement d’ADN pour analyse génétique. « La violence dans un contexte conjugal représente un facteur aggravant », a précisé la magistrate.

Alcool au volant

Kelly Coulombe-Imbeault a plaidé coupable d’avoir conduit un véhicule avec plus de 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang, le 16 août 2021. « Les policiers ont été contactés par un membre de la famille qui craignait pour l’accusé qui venait de quitter un party de famille à la suite d’une dispute avec son chum. L’appelant fait une description du véhicule à la police. Les agents retracent le véhicule. Madame est en pleurs et démontre des symptômes de facultés affaiblies. Elle est très émotive. Son taux d’alcoolémie était de .09 », raconte le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte. La juge Andrée St-Pierre impose l’amende minimale de 1 000 $ à l’accusée, qui était sans antécédent criminel, en plus de la suspension de son permis de conduire pour un an.

Facebook Twitter Reddit