Décision attendue pour un port d’une arme dans un dessein dangereux
Déjà reconnu coupable par un jury de voies de faits graves et condamné à 18 mois de prison, Yoan Tardif-Joubert subira un autre procès pour les mêmes événements survenus le 5 août 2018 à Rimouski, cette fois pour une accusation de port d’une arme dans un dessein dangereux, une accusation qui n’était pas admissible à un procès devant jury.
Avant la tenue du procès, la juge Andrée St-Pierre devait rendre sa décision concernant une requête déposée par l’avocate de l’accusée, Me Maryse Beaulieu, lundi au palais de justice de Rimouski, mais elle fera connaître plutôt connaître sa décision le 28 février, presque quatre ans après les événements.
La magistrate attend une décision de la Cour d’appel. L’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, a porté la décision du jury en appel. Elle devait fournir son argumentaire à la Cour d’appel avant le 24 septembre. Ensuite, c’était au tour de Me Normand Morneau-Deschênes pour le ministère public.
Sept coups de couteau
Yoan Tardif-Joubert était sans antécédent judiciaire au moment des événements. Il s’était alors rendu au domicile de la victime pour aller chercher sa conjointe chez l’ex-conjoint de cette dernière. Le propriétaire des lieux a alors demandé à l’accusé de partir. Une dispute a éclaté et l’accusé est tombé au sol. La victime s’est installée sur lui. Craignant pour sa sécurité, Tardif-Joubert a asséné sept coups de couteau à la victime.