L’équipe des travaux publics relève son plus gros défi

Les cols bleus de la Ville de Rimouski affectés au déneigement sont en train de compléter l’opération la plus exigeante de la saison 2021-2022, après des chutes de neige totalisant 68 cm.

« Une grosse bouchée à avaler, mais ça se déroule bien », signale le Coordonnateur aux opérations des Travaux publics, Éric Dionne, qui s’est entretenu avec le Journal Le Soir un peu plus tôt aujourd’hui.

Des événements sans doute en rapport avec les changements climatiques ont marqué l’hiver jusqu’ici. Juste avant cet épisode de précipitations abondantes, les équipes de nuit et de jour ont eu à se battre avec des amas de glace importants. Cependant, les machines ont tenu le coup, tout comme les employé.es de la Ville impliqués dans les opérations, semble-t-il. Rimouski s’étend sur 345 km carrés.

À vitesse maximale

« On a environ une centaine de personnes impliquées dans nos travaux, tant de jour que de nuit, qui s’affairent à suivre notre plan de déneigement. Depuis la dernière chute de neige de 68 cm, on a effectué les opérations de ramassage et de chargement. On a aussi soufflé dans certains quartiers. Ça va rondement. C’est la plus grosse opération de la saison, mais on se débrouille assez bien. Pas de bris majeur sur le plan de la machinerie. On roule à vitesse maximale, présentement. En plus des rues et des chemins municipaux, il y a les stationnements municipaux à déneiger aussi », précise monsieur Dionne.

À la seconde près

Quelques nouveautés techniques sont mises à contribution.

« Nos chenillettes à trottoir sont équipées de petites remorques qui permettent un apport additionnel d’abrasif, un fondant supplémentaire, et donc de se rendre un peu plus loin sur le réseau, dans la même opération. On a des points satellites, comme au Colisée, où les opérateurs peuvent se rendre pour recharger leur remorque. On a fait des modifications pour gagner en efficacité. La circulation des camions est gérée par géopositionnement par satellite (GPS). J’ai toute l’information de mon côté, à la seconde près. On utilise un nouveau logiciel qui vient d’être implanté dans nos systèmes. Il est encore plus précis que le précédent. Ça fonctionne rondement aussi, à cet égard », mentionne le Coordonnateur.

Plus ou moins que l’an dernier?

On est bien placé, à la Ville, pour « évaluer l’hiver »!

« Dans ma perspective, cette année se compare à l’an dernier, mais il faut tellement faire attention dans nos évaluations et nos prédictions, de nos jours! Juste avant l’épisode de neige abondante, on se disait qu’on « n’avait pas d’hiver »… On avait l’impression qu’on en aurait moins », constate monsieur Dionne.

Du côté des déneigeurs privés, il semble que le nombre de 61 ou 62 sorties totales de l’hiver dernier soit déjà atteint à ce stade-ci de la saison.

Beaucoup de glace

« Il y a eu beaucoup de glace avant Noël. Ça a demandé beaucoup de travail à nos équipes. On n’avait pas vu souvent ce genre de situation climatique à cette période de l’année. Ça arrive d’habitude plus en janvier et en février. On a eu des épisodes assez marquants de verglas qui nous ont obligés à déglacer nos rues prématurément », remarque Éric Dionne.

Priorités

La question qui revient souvent : comment déterminez-vous vos priorités?

« Notre politique est publique et les citoyens peuvent la consulter sur notre site Internet. On s’affaire beaucoup sur les artères principales, les boulevards, les routes collectrices. On s’occupe d’abord des institutions comme les écoles et les établissements de santé. Après, on s’en va vers le centre-ville, puis dans les quartiers. Il y a cependant beaucoup de choses qui se font simultanément. »