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Nouvelle de 17 h

Quatre matchs en cinq jours sur la route

L’Océanic fera des arrêts à Sherbrooke, Boisbriand et Gatineau
Cam Thomson prend un tir sur le gardien Ivan Zhigalov, du Phoenix, lors d’un match présenté en début de saison à Rimouski. (Photo Océanic archives / Folio Photo – Iften Redjah)

En cette semaine de relâche scolaire pour plusieurs joueurs, l’Océanic prend la route, tôt mercredi, en vue de son affrontement à Sherbrooke en soirée.

Il s’agira du premier de quatre matchs en cinq jours sur des patinoires adverses. L’Océanic visitera ensuite l’Armada, à Boisbriand jeudi, ainsi que les Olympiques à Gatineau, samedi et dimanche.

Les deux journées de congé prévues en début de semaine après les deux victoires du week-end ont été finalement coupées de moitié, l’Océanic s’étant entrainé mardi avant-midi. 

« On s’en va sur un 4 en 5. Je voulais que les gars se délient les jambes ce matin. Ce fut très léger avec, par exemple, des concours d’échappée. Il fallait les dérouiller un peu, car on ne pourra pas toucher à la glace demain », a commenté Serge Beausoleil.

Les entraineurs répètent souvent qu’il faut prendre les matchs un à la fois dans ce genre de voyage. Par contre, il préconise une recette visant à maximiser les performances sur cinq jours.

« Il faut gérer les présences. Il y a un endroit où on peut s’améliorer beaucoup, c’est dans la gestion de la longueur de nos présences. Quand tu joues un match aux deux ou trois jours, parfois tu peux étirer la sauce, un peu plus, mais avec quatre matchs en cinq jours, c’est différent. Il faut s’assurer de garder nos énergies pour les bons moments. Il faut apprendre à avoir cette maturité de faire les bons choix et de ne pas se surtaxer inutilement », explique l’entraineur-chef.

Objectif : dix minutes au minimum 

Sur la question du temps de jeu, nous lui avons demandé comment il gérait l’utilisation de ses hommes. Au fil des saisons, Beausoleil travaille, la plupart du temps, à quatre trios.

« On vise toujours de donner entre huit et dix minutes, idéalement dix, à notre quatrième unité. Ça veut dire 13, 14 ou 15 présences, ce qui est très bon pour un quatrième trio. On joue contre des équipes pour qui, souvent, c’est en bas de trois minutes. Chez nous, quand c’est moins de huit minutes, c’est parce qu’on tire de l’arrière, qu’on doit aller chercher plus d’offensive ou qu’il y a beaucoup d’unités spéciales. »

En défensive, le minimum visé est de 13 minutes. « Les moins utilisés auront 13 ou 14 minutes, alors que les plus utilisés en ont 22. Ça montre un partage entre la première paire et la troisième. J’aime moins ça quand on a des gars à 26, 27 ou 28 minutes. En haut de 25 minutes arrive la fatigue et c’est à ce moment que surviennent les blessures. »

Quatre parties décidées par un seul but

Il s’agira du cinquième et dernier affrontement entre les deux clubs cette saison. Les quatre premiers se sont soldés par la marge d’un but. L’Océanic en sera à sa troisième visite à Sherbrooke, là où il a perdu deux fois par la marque de 4-3, dont une fois en prolongation. À Rimouski, le Phoenix a gagné 3-2, aussi en prolongation, et perdu 2-1. 

Xavier Cormier (Photo journal le soir – René Alary)

« On a joué des matchs serrés contre Sherbrooke depuis le début de la saison. On va être prêt à jouer un bon match contre eux. Dans les derniers temps, on a joué du bon hockey, avec plus de confiance, et on va essayer d’amener ça avec nous », souligne le leader offensif, Xavier Cormier.

L’Océanic est sur une belle séquence après ses sept points récoltés la semaine dernière en quatre parties, dont des victoires face à Québec et Shawinigan, vendredi et dimanche.

« On a bien parti ça contre Québec, ça nous a donné le vent dans les voiles pour la fin de semaine. On a joué du très bon hockey, mais il ne faut pas trop y penser. Il faut continuer à construire là-dessus. »

Il a quelques semaines, Cormier a vu sa très bonne saison être récompensée quand il a signé un premier contrat avec l’organisation des Panthers de la Floride.

« Jouer chez les professionnels, c’est un rêve qui va se réaliser. Ça faisait quelques semaines que ça se parlait avec mon agent, Marc-Olivier Daigle, qui a fait du beau travail. On a reçu l’offre et on pensait que c’était une bonne place pour moi que j’aurais une belle opportunité. On n’a pas hésité à signer », dit-il.

Un rappel face au Phoenix

Considérant les absences prolongées d’Alexandre Lefebvre et d’Alex Drover, 21 joueurs seront du voyage. L’un d’eux, Liam Kidney, soigne une légère blessure qui l’empêchera de jouer, du moins face au Phoenix. 

« Il est au jour le jour. On fera un rappel. On joue à Sherbrooke, ce sera probablement un attaquant qui joue à Magog. Dans un quatre en cinq, on ne commencera pas en utilisant onze attaquants et sept défenseurs », souligne Beausoleil.

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