La Ville a pris sa décision

Le maire de Rimouski, Guy Caron, confirme au Journal Le Soir que la Ville a pris sa décision concernant un épineux problème de circulation qui touchait particulièrement les districts Saint-Robert et Terrasse Arthur-Buies.

Il s’agit de la circulation abondante sur l’avenue Sirois à partir de la 2^e rue jusqu’à son carrefour avec le boulevard Arthur-Buies. Une des sources de problèmes est que l’on retrouve dans ce secteur toutes sortes d’usages : résidentiel, institutionnel et commercial, incluant notamment l’école Paul-Hubert, l’épicerie, le centre commercial, un supermarché, le Centre d’appels d’urgence (CAUREQ), et deux ou trois restaurants.

Le dossier devait être réglé par l’administration précédente, mais la crise sanitaire a empêché de poursuivre la consultation auprès des citoyens. Le conseiller sortant de Terrasse Arthur-Buies, Karol Francis a donc confié le dossier à son successeur Réjean Savard. Par contre, le conseiller réélu de Saint-Robert, aussi concerné, Jocelyn Pelletier, a poursuivi son travail dans ce dossier.

Terre-plein

« Tout est sur les rails. Nous allons installer un terre-plein sur l’avenue Sirois, qui va nous aider à mieux contrôler la circulation à cette intersection. La décision est prise et a été incluse dans le plan d’action 2022, alors ça va se faire cet été, ça c’est clair. C’est encore en phase de conception. Les efforts se concentrent à sécuriser davantage les voies de sorties de l’école Paul-Hubert qui donnent sur l’avenue Sirois », indique monsieur Caron.

Quatre arrêts

On avait, parmi les scénarios proposés, celui de remplacer les quatre panneaux d’arrêt qui s’y trouvent par des feux de circulation. Ce n’est pas la solution retenue, précise le maire : « On conserve les quatre arrêts, car à la base et selon la configuration des lieux, des feux de circulation n’auraient pas été plus sécuritaires. Un feu vert ne force pas un conducteur à ralentir, mais un panneau d’arrêt, oui. On est dans une zone scolaire. »

Carrefour giratoire

Un carrefour giratoire a été envisagé et aurait pu, par ailleurs, constituer une bonne solution dans ce cas, mais il aurait fallu plus d’espace. Cependant, il est possible, selon monsieur Caron, que cela soit une solution retenue à d’autres endroits problématiques sur le territoire de Rimouski.