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La députée Michaud s’envole vers Vancouver

Pour un important sommet sur le climat
Kristina Michaud (Photo: courtoisie)

La députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia et porte-parole du Bloc Québécois en matière de changements climatiques, Kristina Michaud, s’envolera plus tard aujourd’hui à destination de Vancouver, afin de participer au GLOBE Forum, une conférence nord-américaine, afin de discuter de l’atteinte de la carboneutralité en 2050.

Ce sera également l’occasion pour la députée de présenter les attentes du Bloc Québécois envers le plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) qui doit être présenté par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault. Celle qui a participé à l’étude du projet de loi sur la carboneutralité en juin dernier attendait avec impatience le dépôt de ce plan qui devait être rendu public six mois après l’adoption de la loi, mais pour lequel le ministre a demandé un délai de trois mois supplémentaires.

Un seul objectif

« Il n’y a qu’un seul objectif à ce plan : il devra permettre au gouvernement d’atteindre les cibles de réduction de GES qu’il a fixé entre 40 % et 45 % d’ici 2030 et l’atteinte de la carboneutralité en 2050, comme le prévoit la loi. Pour un pays pétrolier comme le Canada, il n’y a pas mille façons d’y arriver, le gouvernement devra restreindre les ambitions de l’industrie gazière et pétrolière qui compte à elle seule pour 26 % de toutes les émissions de GES du pays », explique Kristina Michaud.

Le Bloc Québécois affirme donc s’attendre à une stratégie de plafonnement de la production de cette industrie polluante ainsi qu’à l’abolition de toutes formes de subventions aux combustibles fossiles.

« Le parti libéral devra également rejeter tout nouveau projet d’exploration ou d’exploitation des hydrocarbures et rester prudent sur la valorisation des stratégies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone qui, comme l’ont démontré des centaines de scientifiques, ne sont ni économiquement viables ni éprouvées à grande échelle, en plus de présenter un potentiel limité de réduction significative et rentable des émissions », estime le Bloc.

Un plan cohérent

« Ce plan devra être ambitieux, réaliste et réalisable, mais surtout cohérent avec les objectifs climatiques canadiens et planétaires. Ce dernier, tout comme la décision qui devra être prise éminemment quant au projet Bay du Nord, apparaissent comme un véritable test pour le ministre de l’Environnement et son gouvernement qui n’a jamais été en mesure d’atteindre ses cibles et qui présente le pire bilan environnemental des pays du G7 depuis son arrivée au pouvoir en 2015. La crise climatique exige que le Canada en fasse davantage et ce plan sera déterminant pour l’avenir », tranche la députée.

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