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Les échos du palais de justice de Rimouski

Le palais de justice de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Voici quelques décisions prises lundi matin par le juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, au palais de justice de Rimouski.

Huit mois de prison pour un coup de poing

Le Rimouskois Tommy Fabre a été condamné à une peine globale de huit mois de prison pour des voies de fait et des bris de probation pour lesquels il a plaidé coupable lundi matin. Trois jours après sa sortie de prison, le 12 avril dernier, Fabre se rend au Bar Le Doolys où il consomme de l’alcool. « Il mentionne qu’il vient de sortir de prison. Un client lui demande ce qu’il fait dans un bar s’il vient de sortir de prison et l’accusé lui assène un coup de poing sur l’oreille gauche. Il prend ensuite la fuite à la course », relate la procureure de la Couronne, maître Isabelle Gavioli.

Bris d’engagement

L’accusé admet avoir manqué à son ordonnance de probation en consommant de l’alcool pendant que ça lui était interdit et en ne gardant pas la paix. Il a aussi brisé un engagement qu’il avait signé de demeurer chez lui entre 22 h et 6 h.

Le juge Berthelot le condamne à six mois de prison pour les voies de fait et huit mois concurrents pour les bris de probation. Détenu depuis le 12 avril, l’équivalent de 20 jours à 1,5 jour par jour purgé, est retranché de la peine qui sera suivie d’une période de probation de deux ans.

« Les bris de probation sont passibles de quatre ans de prison. Vous avez 30 ans. Il est grand temps que vous vous preniez en main. Je vais donner suite à la suggestion commune des parties, mais à reculons », a déclaré le magistrat.

Harcèlement

Anthony Canuel, de Saint-Fabien, a plaidé coupable d’avoir harcelé une connaissance avec qui il était allé à l’école, entre le 1er janvier et le 31 octobre 2021, à Saint-Fabien. « Il prend contact avec elle pour lui répéter à plusieurs reprises son amour. Madame lui dit qu’elle n’est pas intéressée. Elle le bloque sur les réseaux sociaux, mais il créé d’autres comptes pour la contacter. Il allait aussi souvent tourner autour du restaurant où elle travaillait », raconte la procureure de la Couronne, maître Isabelle Gavioli.

« Mon client regrette les événements. Il était entre deux diagnostics en santé mentale à l’époque », a précisé maître Mélanie Desjardins, en Défense. Le juge Berthelot a entériné la suggestion commune des parties et imposé une probation de 12 mois à l’accusé qui était sans antécédent judiciaire. La peine comprend également une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans et un prélèvement d’ADN pour analyse génétique.

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