« Pas normal de voir ça en 2022! »
La Ville invite la population à rapporter les dépotoirs clandestinsUn citoyen du district Sacré-Cœur, Yvan Dubé, sursaute à la suite de la découverte d’une vieille carcasse de voiture et alerte les autorités municipales et provinciales.
Jeudi dernier, lors d’une randonnée, monsieur Dubé a découvert « les restes » d’une automobile, dans le district de Sacré-Coeur. À voir la taille et l’état du « véhicule », il est sur place depuis longtemps, même s’il ne semble pas rouillé. On dirait presque un modèle des années 1960.
Inconcevable
« J’ai trouvé ça au Nord de la route Victor-Gauvin, au Sud de l’autoroute 20 (NDLR : près de l’écocentre et du lieu d’enfouissement technique). Je ne sais pas si c’était sur le terrain d’un particulier. Je considère que ça doit être dénoncé. Je ne conçois pas qu’on puisse accepter ça de nos jours. En 2022, quand on parle d’environnement, quand on souhaite le meilleur pour l’environnement, ce n’est pas normal que ce genre d’affaire là jonche le sol. Ce n’est pas nécessairement un endroit qu’on voit de la route, mais un site naturel où on peut se rendre à pied par un sentier. J’irai le montrer aux autorités, au besoin », indique monsieur Dubé.
Réponse des autorités
Celui-ci a écrit au ministère de l’Environnement. « Bonjour gens de l’Environnement. J’ai besoin de votre opinion: qu’est-ce qu’on peut faire pour réhabiliter ce site, soit d’enlever cette ordure format géant qui est dans le quartier Sacré-Coeur à Rimouski? J’attends un retour de votre part, merci. »
Au moment d’écrire ces lignes, la réponse du Ministère n’était pas parvenue à monsieur Dubé, mais le Journal le Soir a pour sa part profité de l’occasion pour interroger la Ville afin de savoir comment doivent réagir les citoyens qui découvrent un dépotoir clandestin ou une carcasse de voiture qui semblent sortis de nulle part. Dans ce cas-ci, la réponse est complète.
Nuisances
« Lorsque notre Service urbanisme, permis et inspection est avisé d’une situation comme celle-ci, un inspecteur en hygiène du milieu se rend sur place. Un avis est ensuite acheminé au propriétaire du terrain lui indiquant qu’il doit se départir du véhicule dans un délai de 30 jours. S’il y a des « dépotoirs clandestins », c’est le même principe. Nous agissons rapidement lorsque nous constatons la situation ou lorsqu’elle nous est signalée, conformément à notre réglementation sur les nuisances », indique Frédéric Savard, du Service des communications de la Ville.